Depuis deux jours Rayan semblait perdue, pensif et le moindre mouvement, la moindre chose qu’il faisait ne suffisait pas à lui faire oublier ce qu’il c’était passé... Il ne pouvait pas accepter les faits, il se disait tout simplement que tout ça ne pouvait pas être possible qu’il avait rêvé, que c’était juste une erreur… Oui une erreur. C’est ce qu’il aurait voulu croire, mais la vérité était bien plus compliquer, car a son réveil, lorsqu’il avait ouvert les yeux et que personne ne se trouvé a ses côtés, il avait l’espace d’un instant sentit un vide immense, il ne pouvait pas mentir la dessus. L’alcool l’avait aidé à fermer les yeux et a accepté cette attirance, mais il était blesser… Le fait que Nanda sois partit sans un mot, sans rien… c’était peut être mieux oui, car au fond il ne cautionné pas ce qu’il c’était passé, il ne pouvait pas avouer et accepté qu’il puisse avoir aimé ça, ni qu’il souhaiter le revoir… Il devait juste oublier, mais comment oublier… Cette nuit était surement l’une des plus incroyable de sa vie, il le savait, au fond de lui… il en avait conscience. Mais alors qu’il était rentré chez lui en trainant le pas, n’arrivant pas à chasser de sa mémoire les expressions du brun, la douceur de ses baisers… AAAAh, il était clair qu’il aurait du mal a ne plus y pensé, pourtant il le fallait bien car il ne le reverrait surement pas. Puis comment avait il pu faire ça, ce n’était pas possible, pourquoi avait il coucher avec un homme ? Il est hétéro ! Oui HÉTÉRO ! Non un truc cloche, ce n’est pas possible ! Toutes ses pensées qui venait et repartez dans son esprit, il n’avait plus la place pour pensé a autre chose tellement tout ça était choquant, il n’arrivait pas a comprendre, il n’arrivait pas a… Il le savait très bien au fond de lui, il avait aimé ça, il avait aimé Nanda cette nuit la… Les marques sur son corps qui ne disparaissait pas le lui faisaient s’en souvenir encore et encore… Mais il ne pouvait pas ! Ça ne devait pas être ainsi, c’est ce a quoi il voulait s’accrocher, il devait juste laisser du temps et ne plus y penser, oui voila ! Mais… plus facile a dire qu’a faire, je vous le dis.

Avec tout ça, il ne penser même plus au fait que la maison puisse être vide, ou a la solitude qu’il déteste temps… Son cœur, ses battements qui resurgissez à chaque fois qu’il pensé au jeune homme, c’était effrayant… insensé et malgré tous ses efforts pour que ça s’arrête, rien n’y faisait. Lorsqu’il touchait ses lèvres, une chaleur le consumait, ses nombreux baisers avaient laissé leur marque, il était complètement devenu fou et il détester ça ! Il le détester vraiment… c’est du moins ce qu’il se forçait à croire. Lui de nature si enjoué et vivante avait dormit une journée entière… il en avait même oublié de corriger les copies des étudiants, ça lui était totalement sortit de l’esprit, qu’elle blague ! Faut te reprendre Rayan ! Le matin suivant, il c’était rendu a l’université, cachant se désarroi derrière un sourire amical, saluant les étudiants comme a son habitude, sauf que cette légèreté dont il est doté habituellement était cette fois ci, bel et bien un mensonge. Il ignorait comment faire face a tout se monde alors que son esprit était si troublé, mais il savait aussi qu’il ne pouvait pas s’arrêter a ce genre de chose, même si sa vie avait subit un choc, physique et émotionnel elle devait continuer.

Après avoir marché et fait les cent pas dans sa maison pour trouvé une solution a tout ça, rien n’était venue, il devait juste vivre avec, il l’avait voulu… il le savait très bien, mais il ne pouvait réellement pas le croire…que cela puisse lui arrivé a lui. Il en devenait pitoyable à force de trouvé des raisons. Rejoignant la salle des enseignants, il devait rattraper le boulot qu’il avait mit de côté, ses étudiants attendait les résultats avec impatience, Rayan ne devait pas faillir, il est enseignant après tout. De plus son fils revient se soir, il ne pouvait continuellement penser a Nanda, la probabilité qu’il le recroise est surement nulle. C’est avec sérieux qu’il commença à se mettre au boulot, les autres personnes présentes le regardait inquiet, il était facile de se rendre compte que quelque chose le troublé, même si il penser pouvoir le cacher, les personnes qui le côtoie tout les jours peuvent facilement le remarquer… En plus sa tenue laisser poser des questions, alors que c’est la saison d’été, il porté une écharpe autour de son cou, il voulait cacher les marques laisser par Nanda lors de cette soirée, car à chaque fois qu’il les voyait tout revenait dans son esprit comme si il revivait l’instant… Même si il avait beaucoup bu, chaque chose paraissait si claire dans sa tête. Enfin par chance personne ne lui posa de questions et tant mieux car il ne voulait et ne pouvait pas en parler, c’était impossible qu’il puisse raconté tout ça a quelqu’un, déjà qu’il avait du mal a se faire a l’idée que c’était vrai et a l’accepté, si en plus il se confit a d’autre… autant préparé son cercueil immédiatement. Alors qu’un a un les enseignant regagnèrent leur classe, lui continuer de travailler tranquillement sur son bureau, s’occupant l’esprit a autre chose. La porte de la salle s’entrouvrant… son bureau se trouvait en face des fenêtres, donc il était dos à la porte et ne pouvait voir qui venait de rentré. « Excusez.. moi. J'aurai besoin des emplois du temps pour les clubs et.. » Lorsqu’il entendit la voix, son cœur se figea un instant avant d’accéléré… ses doigts devinrent engourdit et le stylo qu’il tenait tomba sur le bureau comme si ses force l’avait quitté… Il était sacrément entrain de perdre les pédales, mais… « Enfin, si vous pourriez m'aider. » Il resta de dos un instant, pour être franc, il avait peur de se retourné… peur de se qu’il pourrait découvrir, peur de se trompé aussi… Son esprit était tellement perturbé qu’il était facilement perdu. Mais il se leva tout de même de sa chaise avant de fouiller dans le tiroir, sans rien dire. Il voulait savoir. C’est avec les papiers en mains qu’il finit par se retourner lentement, faisant face a….

« Nanda… » Lâchant les feuilles qu’il tenait, un léger vent les firent s’envolé dans la pièce, mais ce n’était pas ce qui l’importait pour être franc… Qu’est-ce qu’il faisait la ?! Pourquoi ? Que… Il rêvé c’est ça, il allait se réveillé ! Non mais ça ne peut pas être réel, ça ne peux pas être vrai ! Nanda, un étudiant ?! Il est fichu… il avait raison, se gars le rendait fou et apparemment tout ça n’était pas prêt de s’arrêté…

« Que… Non, attend ! Qu’est-ce que tu… » Il ne savait même plus quoi dire, tout ça le laisser sur le cul, en plus il se souvenait de tout et son expression le prouvé, il aurait pu feindre de ne se souvenir de rien, pour que tout s’arrête. Malheureusement ce n’était pas possible, bien qu’il ne puisse accepter ce qu’il ressent, il était bien trop attirait vers lui, même si il se tué à croire le contraire.

C'était lâche.. N'est-ce pas ?

Partir sans se retourner, après une nuit telle que la leur. Voilà qu'en étant sobre il avait des actes qui lui ressemblait plus, tiens.. Des actes tellement égoïstes et nombrilistes. Mais, entendons-nous.. Jusque là, Nanda n'avait démontré que la facette négative de la chose. Résumons en quelques mots ? Dépucelé dans un hôtel en étant soumis. C'est assez explicite non ? Il n'acceptait guère de s'être offert si facilement, et de plus de cette façon. De n'avoir rien fait pour l'arrêter malgré le degré d'alcool dans les veines. Autant qu'il aurait pu aimer, même si le roux lui avait donné une panoplie d'orgasme à combler toute la terre.. Non, décidément la situation le rendait complètement dingue. Jamais, Oh grand jamais il ne s'était enfermé dans sa chambre au point de vouloir se barricader et faire sa vie avec son chat. Il avait même songé à un moment - dans un moment de déprime - qu'une vie à épouser Nay' Junior ça pourrait être tranquille non ? Pas de risque théoriquement, avec une boule de poils. Puis il s'était ensuite bien entendu cogner la main contre la tête en se traitant d'abruti dépressif qui va finir bouffer par le dit-chaton lorsqu'il serait à l'état de cadavre. Mais il y a d'autre choses, plus profondes aux quelles ils n'avaient échappé. Dans certains moment, dans la solitude pesante la nuit alors qu'il serrait un oreiller en pausant sa tempe contre une vitre.. Il s'était souvenu, de ce que ça faisait. Les mains de Rayan sur lui, son regard.. Mais dès qu'il repensait à ses fameux mouvement de reins il enfonçait son visage dans le coussin en criant dedans. Effrayant, effrayant qu'il se sente aussi vulnérable même lorsqu'il partait dans ses pensées. Car c'était ce qui lui avait ce dire entre autre.. Que cette attirance était loin, trop loin d'être éphémère. Que malgré lui il ne pouvait retourner en arrière et lui dire " On prend un chemin différent ", non. Après tous les évènements n'arrivent pas par hasard.. Hein ? Dans tous les cas là, il n'avait pu s'empêcher de pester intérieurement contre son frère de l'obliger à sortir. Trois à six mois de plus clôturé dans la chambre n'aurait pas été du refus..

* Ah, reprend toi putain, reprend.. *

Et voilà qu'il pensait ça, juste après avoir demandé à l'enseignant qu'il pensait un inconnu.. De lui filer des papiers. Car oui, s'il y avait une chose à savoir sur lui.. C'est que Nanda était assez dérangé dans sa tête par moment. Or le mot " reprendre " avait fait une drôle connotation là dedans, le faisant se souvenir à la vue des cheveux de cet homme en plus.. De lui. Sur le coup en faite il avait serré fortement sa bouteille au point de la faire craquer mais.. Il s'était retenu de se frapper avec. Pourquoi ? Car d'habitude il se la serait envoyé dans le front dans un geste super délicat pour se remettre les idées en place. Pour se faire en quelque sorte la morale à lui même en passant pour un imbécile fini. Car oui quand on fait ce genre de choses devant une foulée de personnes.. On passe pour un crétin absolu avec qui il ne faut surtout, mais surtout pas traîner en général. Pas que ça le dérangeait mais.. Enfin, il voulait récupérer les documents pour ensuite s'enfuir et retourner tranquillement jouer à l'ermite avec Nay'. C'est donc quand il entendit la chaise reculer que son attention se reporta.. Mais que cette fois, un tremblement incroyable le parcouru. Son visage, le bruit des papiers tombant.. Lui qui avait ramené la bouteille prêt de ses lèvres à ce moment là en prenant une gorgée en l'avalant.. S'étouffa littéralement avec. Sa main sur son propre buste, la bouteille tombant d'abord contre son torse puis sur les dits papier à terre finissant totalement trempés.. Tout c'était passé vite, trop vite. Il toussait à présent alors qu'il avait le visage un peu baissé sur le moment en sentant son haut complètement humide.

* Non, putain non. Bordel non. C'est une blague c'est ça ? C'est.. *

« Nanda… » Cette voix qu'il avait entendu quelques secondes plus tôt. Cette intonation, ses putains de cheveux fauves. Et surtout.. Ses yeux qu'il releva un instant sur lui lorsqu'il parvint à déglutir une fois en arrêtant sa crise de toux. Il ne se trompait pas.. Il ne pouvait pas se tromper. Mais qu'est-ce que ?.. Il allait lui faire la même réflexion sur le qui-vive, son expression totalement effarée là mais.. Il lui sembla qu'il avait été plus rapide que lui. Bon sang, comment ça pouvait être possible tout ça ?.. Comment pouvait-il être là face à lui ?.. Tellement de questions qui se propulsèrent dans sa tête au point de lui en faire mal. Sauf que là.. Au début, la surprise ne le fit pas reculer non. A la place il essayait de remettre ses idées en place mais.. Son visage.. Ses traits. Ses traits qui lui rappelaient cette nuit.. Comment étais-ce possible qu'il ait la sensation qu'ils lui avaient manqués ? Ca par contre, ça avait eu de quoi lui faire peur. Il se sentait une fois de plus comme un gamin stupide, s'étant épris d'un homme car il lui avait volé sa première fois. C'était stupide, tellement stupide.. Il n'était pas comme ça. Ce n'était pas lui là, il ne voulait pas ressembler à ça. Ce n'était certainement pas pour ça qu'il se trouvait dans cet état sous sa vue mais.. Il était incapable d'être totalement cohérent là. Mais alors que sa respiration se faisait lentement courte sous sa vue.. Ses yeux se baissèrent sur le bureau ou il était. Oh, bordel. Qu'il aurait dit s'il n'était pas trop sous le choc.

« Prof.. » Un arrêt dans sa voix, un soupire et une intonation faible.
« C'est pas vrai, tu es prof.. »

Voilà Nanda, voilà. En plus de coucher avec un homme, un professeur maintenant. Ca ne faisait pas de doute, il avait vu la pile de copie qu'il semblait être entrain de corriger là. Et puis même il ne fallait pas être une véritable lumière pour le saisir là. C'était tellement.. Risible ? Il se sentait encore plus lamentable là. A croire que tout le monde entier s'était rabattu à lui faire sa fête là.. Combien de fichues probabilités y avait-il pour qu'ils se retrouvent un jour tous les deux ? Il était condamné à le croiser ici, à redoubler d'effort pour cacher ce qu'il s'était passé et.. Oh non, voilà que ses iris étaient de nouveau planté dans les siens. Sauf que là il s'était mis.. A être pris de légère secousses. Oui, le brun riait. La nervosité avait prise le pas et il commençait à sentir de nouveau ses épaules se soulever faiblement.. Non, ce n'était clairement pas bon signe.

« Bon dieu c'est incroyable.. Oh bon sang.. »

Ses lèvres s'entre-ouvrant, faute de laisser passer un soupire du à son manque de respiration ayant oppressé sa poitrine. Car oui si sa voix avait semblé rieuse.. Il n'en était de même pour son expression. Ses sourcils s'étaient joins, ses yeux tournés sur le coté.. Ses traits soudainement tendus et une lueur de crainte et d'accablement dans ses deux orbes sombres. Ils brillaient oui, mais pourtant. Pourtant.. Il s'était rapproché quelques instants avant pour venir vers lui, lorsqu'il avait entendu le froissement des feuilles. Donc en toute logique ils étaient donc assez prêt l'un de l'autre.. Mais il ne pouvait le regarder plus. S'il le faisait il allait totalement paniquer, il allait.. Voilà ce qu'il voulait faire : s'enfuir une fois de plus. Sauf qu'alors qu'il reculait.. Ses reins se prirent contre la table derrière lui faute qu'il n'ait justement pas reculé droit. Un mouvement d'arrêt, un simple geste mais.. Il semblait devenir haletant. Non, non.. Ce n'était décemment pas le moment d'être pris d'une crise d'angoisse. Il remontait ses doigts jusqu'à son propre cou, ses yeux à demi-clos alors qu'il était pris de nouveaux tremblements. Quelle ironie.. Malgré tout, il ne pu s'empêcher de relever son visage vers lui. Il semblait une fois de plus vulnérable.. C'était tellement facile à prévoir.. Il essaya cependant stupidement de faire un pas en arrière comme s'il ne se souvenait pas de son ex-tentative mais.. Ce fichu bureau lui rappela qu'il ne le pouvait, tout comme son souffle lui indiquait tout autant. Il murmurait pourtant, entre deux inspirations saccadées..

« Tu.. Tu restes... ou t'es.. Ok ?.. »

Sa voix affaiblie, peureuse presque. Pourtant dire que ses propres yeux étaient toujours dans les siens.. Et qu'il sentait la peine le faire défaillir. Il n'arrivait pas à les quitter, c'est un fait. Il l'avait tellement voulu, il s'était tellement persuadé qu'il voulait qu'il disparaisse de sa vie qu'il ne pouvait que se rendre compte que c'était l'inverse. Il s'injuriait encore oui intérieurement d'être aussi.. Stupide, pour changer. Et bien que la vérité lui manquait.. Il le montra une fois de plus, alors qu'il baissait de nouveau le menton. Ca se voyait que lorsqu'il plongeait dans son regard il devenait.. Plus fragile. Et il ne fallait pas être savant pour comprendre qu'il haïssait ça au point d'essayer de l'éviter. Comme il était incrédule, haletant aussi..

« Pourquoi.. Je.. Je te déteste.. »

Le mensonge n'avait jamais aussi mal sciait qu'à Nanda.

Le fait que le brun qui hante ses pensées depuis ses deux derniers jours se trouve devant lui l’avait complètement chamboulé, le destin ne c’était pas assez amusait avec eux, il fallait maintenant qu’ils se rendent compte que l’idée de tout oublier et de mettre une croix sur ce qui c’était passé aller s’avéré impossible. Mais bon sang, Rayan avait juste l’impression que tout se qui l’entouré se résumé a cette personne… que son monde s’écrouler autour de lui et qu’il ne pouvait rien y faire… Il était difficile et totalement inacceptable pour un hétéro de prendre conscience qu’il avait couché avec une personne du même sexe… Mais ça lui tomber dessus, il n’y pouvait plus rien, c’était fait. Si seulement il avait pu tout oublier, ne se souvenir de rien et laisser l’alcool tout emporté avec elle, mais non… ça ne marche pas ainsi, il savait plus ou moins ce qu’il faisait et le seul problème… c’est pour l’accepté. Cela, sa conscience qui reste silencieuse en se moment après c’être fait frappé plusieurs fois en le suppliant d’ouvrir les yeux, elle elle le sait. Que se soit ses vrais sentiments, son réel désir. Mais voilà...Comme si cela ne suffisait pas, Nanda se trouvé devant lui, un étudiant et un enseignant, ça c’était leurs véritable apparence et ce n’était pas le genre de chose qui allait arranger et simplifié les choses, bin non voyons, comme si quoique se soit pouvait être simple, rien ne l’était ! C’est plus distrayant pour ceux qui s’amusent avec eux quand c’est compliqué èwé. Saleté. « Prof.. » Il ne savait même pas quoi dire, les mots ne voulait sortir… alors que son organisme entier était en alerte, son cœur avait surement grimpé a une tension énorme, la faiblesse de ses muscles, c’était comme devenir impuissant, faible et toujours et encore vulnérable. « C'est pas vrai, tu es prof.. » Il s’appuya a son bureau, posa sa main sur son front, il n’arrivait pas a croire ce qu’il se passé. Il avait du mal à tenir le regard, il savait que c’était ça qui les avait attiré en premier, mais aussi ce qui le rendait complètement fou, ses yeux… lorsque Nanda posait ses yeux sur lui, il trembler de désir et était en ébullition… Il ne voulait pas y repensé, c’était come accepté ce qu’il ressentait… ça non. Pas comme ça, pas tout de suite. Un soupir… ça tête aller explosé, trop de chose qui se bousculé dans son esprit. Nanda qui avait faillit s’étouffé en le voyant, l’eau qui coulé au sol sur les papiers qui c’était envolé plus tôt, tout était si… bizarre et s’enchainer comme si tout avait été écrit à l’ avance.

« Oui... Mais toi... » Il ne pouvait pas croire qu’il soit un étudiant, il avait couché avec un étudiant ! Bon sang… Non ça ne changer rien a ce qu’il ressentait au fond de lui, mais ça le choqué, oui voila, tout ça était choquant, normal non ? Combien il y avait de chance pour que cela arrive ? Il n’y avait aucun doute sur ce qu’il était, seuls les enseignants et ceux qui étudie ici, viennent chercher des papiers… De quoi avait il l’air en tant qu’enseignant, même si il se fiche de ce que les gens pensent de lui en général, la c’était son boulot… Si ça venait à se savoir, les étudiants, aurait-il toujours confiance en lui ? Serait-il toujours aussi crédible ? C’était des questions stupide, mais pourtant pas a négliger. Leurs regards qui se croisent, c’était toujours aussi électrisant, il c’était croisait seulement deux jours auparavant et il avait l’impression d’en être juste… dingue. Il était sobre, il n’avait pas une seule goute d’alcool dans le sang, il avait les idées… non pas très clair c’est vraie, mais il arrivé à se convaincre de pas mal de choses… Mais la nervosité prenait le dessus, il ne savait pas quoi dire, quoi faire, il se sentait inutile l’espace d’un instant. « Bon dieu c'est incroyable.. Oh bon sang.. » Rayan remarquer facilement que leur regard s’évité, le brun ne semblait pas pouvoir le regarder et cela lui semblait normal après tout ça… Y avait qu’a voir ce que ça donner quand lui les posa sur lui, ce qui se passé entre eux étaient inexplicable, mais en tout cas c’était bien la. Mais une chose commença sérieusement a l’inquiété, la respiration de Nanda… Il avait clairement du mal a respiré, il ne fallait pas être aveugle pour s’en rendre compte et tout a coup c’est de l’inquiétude qui pouvait se lire sur le visage de Rayan qui se releva de son bureau… « Tu.. Tu restes... ou t'es.. Ok ?.. » Il ne pouvait pas le quitter des yeux, petit à petit tout ça devenait une évidence, mais il devait faire quelque chose, il ne pouvait pas le laisser… Ce qu’il voyait lui arracher le cœur, c’était bizarre mais pourtant il voulait simplement l’aider et ainsi, fit le contraire de ce que Nanda lui avait dit en approchant plus proche de lui mettant ses mains sur ses épaules.

« Je ne peux pas… Idiot ! » Il pouvait se douté sans peine que c’était une crise, la manière d’essayer de respirait convenablement ou d’avoir du mal à parler… Mais il agissait encore une fois sans réfléchir en ne pensant a rien d’autre pour l’instant, pourtant leur regard insistant, se déviant ensuite pour fuir quelque chose… tout ses gestes étaient tellement facile a comprendre, il fallait être aveugle ou têtu pour pas s’en rendre compte. Bien que la peur de l’inconnu (pas si inconnu que ça au final) pouvait être vraiment effrayante, l’amour est difficilement avouable, s’enticher d’une personne dont on ne devrait pas bloque souvent la vérité, c’est tellement facile de se mentir a sois même. Mais le voir ainsi, effacé tout hésitation et c’est dans un mouvement rapide qu’il le prit dans ses bras, sans vraiment savoir ce qu’il faisait, Rayan voulait juste qu’il se calme, qu’il respire. Mais lorsqu’il se rendit compte de son geste il recula tout aussi vite, surpris par ce qu’il venait de faire…

« Ah… désolé, je... Il posa ses mains sur ses tempes, baissant légèrement la tête. Je comprends rien, mais qu’est-ce que je fou bordel ! » Murmura t-il. « Pourquoi.. Je.. Je te déteste.. » Rayan releva la tête pour le regardait à nouveau. Il n’avait jamais était aussi perdu, mais si il devait être sure d’une chose c’était que ce gars avait changé quelque chose en lui, il pouvait lui faire perdre tout ses moyens et ça, aussi loin que Rayan s’en souvienne, personne n’avait réussi. Mais peut importe le nombre de fois qu’il continuera de feindre l’évidence, il était certain de ce qu’il ressentait, il ne pouvait plus le nié… mais l’avouer et une chose qu’il avait du mal, qui aurait pu réellement accepter cette situation facilement de toute façon ?

« Hum, moi aussi, tu sais... » Faut croire qu’il avait un code pour dire les mots inverse a ceux qu’il pensait vraiment ses deux là… Enfin, il serra les poings, non il n’allait pas le frapper, il voulait juste essayait de redevenir lucide, de perdre cette faiblesse, cette vulnérabilité qu’il pouvait affichait devant Nanda… Il devait essayer de prendre sur lui.

« Tu voulais les emplois du temps...Il se retourna, il ne pouvait pas continuer à être si indécis, quitte a paraitre insensible, il savait que c’était de sa faute si il était dans cette état. Si il avait fui cette nuit la, c’est surement parce qu’il avait ses raisons et il ne devait pas l’arrêter… C’est ce qu’il se dit à lui-même en essayant d’agir un peu plus sur l'indifférence… Mais au fond de lui il serait prêt a explosé tellement il pourrait même pleurer des nerfs d’agir ainsi, mais que pouvait il faire d’autre, que pouvait il dire ? Il n’en savait rien, il ne savait même pas lui-même ou il en été, ni se qu’il pensait vraiment… Il était totalement perdu, ça pouvait se ressentir, car malgré ses mots, ses gestes eux était tremblant, hésitant. Mais… Tient. » Il les tendit a Nanda, sans le regardait, il évité son regard pour ne pas le retenir, car c’est surement ce qu’il allait faire si ses yeux rentré en contact avec les siens…

* Idiot.. Un foutu stupide idiot vulnérable.. Pourquoi t'es comme ça en le regardant bordel ? Pourquoi tu peux pas t'en empêcher ? *

Et.. Surtout. Pourquoi tu le laisse te toucher ? Ses doigts, ses fichus doigts sur ses épaules qui lui arrachèrent un tremblement autant qu'une crainte déjà avancée dans ses yeux foncés. Il le regardait pourtant faire, ses lèvres entre-ouverte échappant un souffle terrible et sa tête se rebaissant pourtant après une paire de secondes. Il ne voulait pas qu'il pause ses mains sur lui, il ne voulait pas qu'il soit prêt de lui. Il ne pouvait pas accepter qu'il veuille l'aider, car il l'empêchait de se barricader. S'il pouvait le repousser, si la force ne l'avait pas quittée cette fois faute d'être sobre.. Il n'y arrivait. Même si sa respiration faisait se serrer son coeur.. Ce coeur justement l'aurait évacué, dégagé à une vitesse dingue s'il l'avait vraiment voulu. Le brun.. Un model de contradiction avancé ? Très certainement. Mais surtout quelqu'un de particulièrement tétanisé par ce qu'il était entrain de se produire là. Par ses retrouvailles, ce destin qui jouait avec eux.. Son souffle faisant trembler ses propres bras. Ils étaient contre le bureau, ses mains serrant particulièrement le bois de celui-ci car il était incapable de faire autre chose. Tout autant que lorsqu'il le sentit avancer, alors que ses sourcils se tendaient sous la pression de ses bras. Non, tout sauf ça.. Qu'il s'était dit en voulant lui supplier de le relâcher. Il ne pouvait pas le supporter, ça tapait contre ses nerfs.. Ca le rendait dingue. Ca le rendait complètement fou d'avoir ce soudain désir qu'il reste prêt de lui. Or quand il voulu lui parler, si tenté qu'il en ait la capacité.. Il n'en eu même pas le temps. Car apparemment quand le roux s'était rendu compte que ce geste était sûrement.. Vif ? Il s'était reculé. C'était là que Nanda c'était vraiment mis les pieds à terre : Il avait un homme sobre devant lui.

Pas l'homme contre ce lit, alcoolisé par le whisky et l'ayant pris contre le dit matelas. Alors.. Pourquoi était-il venu vers lui ? Par la pitié de le voir s'essouffler comme s'il allait claquer d'un instant à l'autre ?.. Non, tout de même il devait se faire des idées. Bien qu'il n'avait pas confiance en grand monde.. Voir en personne sauf Nikita, il devait se tromper. Il tirait un jugement vite non ?.. Il était peut être juste gêné. La vérité étant qu'à ce dire ça intérieurement.. Il ne voulait pas penser qu'il avait pu se faire avoir. Surtout pas lui, car s'il était fort d'habitude et capable de surmonter toute sorte d'épreuve.. Ce genre là, il ne connaissait vraiment pas. Il ne voulait pas souffrir, il en aurait bien prié sur sa fichue croix à son cou. Il le regardait pourtant cette fois, ses propre doigts remontant de nouveau pour serrer son propre haut humide. Diable, comme il lui était dur d'arriver à contrôler sa respiration encore.. Il se sentait tellement éreintée par elle. Par la situation avant tout, c'est un fait.. Il n'arrivait pas non plus à comprendre Rayan, faute d'avoir déjà du mal avec lui même. Une belle spirale, de terribles ennuies.. Et la voix si familière de son aîné qui lui avait tant plu lorsqu'il avait pu l'écouter cette nuit. Cette nuit.. Voilà qu'en l'observant il s'en redonnait la mémoire. C'était pour ça aussi qu'il tenta d'éviter une fois de plus ses iris.. Pour ne pas se mettre à se rappeler de ce qu'ils avaient fait et paniquer un peu plus. Mais, mais.. Il faut croire que les choses ne sont aussi faciles. Ni pour l'un, ni pour l'autre. Car là il ne savait comment prendre le fait qu'il lui retourne le détester. Ses messages codés avaient beau passé chacun de leur côté là, ce n'était pas, mais vraiment pas si simple pour lui de comprendre alors qu'il essayait de ne pas trop stresser. Car dans ce genre de cas.. Tenir sur ses jambes lui était carrément impossible et en arriver là l'aurait fait ce sentir si lamentable qu'il en aurait préféré s'enterrer sous terre. Déjà que là il n'était pas loin de vouloir le faire.. Sauf que. S'il y a une chose qu'il n'avait voulu envisager ce fut celle qu'il arriva.

« Tu voulais les emplois du temps... »
* .. Quoi ?.. *

Sur le coup, son visage s'était relevé automatiquement alors que ses yeux avait décris ce qu'il ressentait : de l’incompréhension. Une sorte de consternation lui faisant se demander d'un coup.. Qu'est-ce qu'il se passait. Pourquoi il lui parlait de ça et ?.. Il ne mit cependant pas longtemps à saisir. Car là il n'avait plus la vodka qui l'étreignait, et donc plus ce poids l'empêchant de réfléchir vraiment. Alors quand il fini ses mots en lui tendant les papiers.. Là, il se glaça. Au point que d'un seul coup il avait ravalé sa respiration, et que l'hyperventilation n'était plus un problème à présent tant il avait été assommé par un coup. Non, là par contre quitter ses yeux n'était plus quelque chose qu'il pouvait faire. Il le fixait, profondément même.. Lui, ses feuilles qu'il voulait lui donner. C'était quoi ça bon sang ?.. Mais là, il cru qu'il le comprenait. Tellement que son regard se déroba cette fois un instant sur le coté.. La tristesse sur son visage n'existant plus pendant quelques secondes. En apparence ? Il laissa place à un sentiment totalement plat et vide.. Comme s'il n'était plus qu'une coquille sans rien à l'intérieur. Ce qui n'était qu'une réalité pesante pendant ce court temps.. Mais..

Dans le fond. Qu'est-ce qu'être oublié, laissé sur le côté. Qu'est-ce que c'est se retrouver seul, sans personne à qui se tenir ou sur qui s'appuyer ? Ce n'était rien. Rien de plus que l'imagination qu'on a besoin de quelqu'un pour vivre n'est-ce pas ? Voilà ce qu'il essaya de ce dire lorsque la sensation d'avoir laissé la confiance beaucoup trop s'installer durant une soirée.. S'était avéré comme une certitude pour lui. Après tout, même s'il avait vu son hésitation à lui tendre les emplois du temps.. Tout se suivait dans sa tête. C'était par lui même qu'il s'était en allé, en ayant fuit loin de cet hôtel et de lui.. Il ne pouvait s'en prendre qu'à lui même non ? Ou peut être avait-il bien fait d'être le premier à l'avoir fait ? L'occasion de la jouer fine aurait pu se présenter.. De dire merci et de s'en aller sans se retourner aussi mais.. Lorsqu'il tendit la main, qu'il les attrapa enfin.. Là, son coeur chavira. La peine l'envahis, et cette idée d'être infaillible dégringola de ses épaules à toute vitesse. Il ne pouvait pas se taire.

« Comme l'alcool rend stupide.. N'est-ce pas ? »

Il releva ses yeux sur lui cette fois, une expression de colère l'envahissant lentement mais sûrement alors que les papiers entre ses doigts.. Il jeta à peine un coup d'oeil dessus. Il n'en avait rien à carrer, rien à cirer de savoir à quelle heure il devait se rendre ici ou là.. Et il ne pouvait pas faire preuve de tact là. S'il aurait pu en avoir la volonté là ce n'était le cas, et d'un mouvement il s'avança à lui alors qu'il pausait fortement le papier contre son buste. Il avait relâché ensuite, encore tout ça volant et chutant à terre dans un bruit léger.. Bon sang il savait qu'il n'avait le droit de lui en vouloir vu qu'il avait fait la même chose.. Mais il ne pouvait s'en empêcher. Car là il ne pouvait nier que ça lui faisait du mal, que ça l'envahissait au point de l'assommer d'un coup violent et d'un chagrin indéfinissable. Comment ça se voyait ?.. Car après avoir laissé glisser tout au sol.. Il avait commencé à le repousser. Juste des coups sur le torse, deux à trois.. Pour le faire atterrir contre le mur derrière lui. Il s'était pourtant arrêté là, ses doigts enlaçant son haut un instant alors.. Qu'il était resté immobile. Fixe, le visage baissé. Pourquoi lorsqu'on lui disait qu'on fini toujours par être mis sur le côté de la bordure.. C'était vrai ? Il y croyait dur comme fer, il ne pouvait que croire ça. Il avait envie de crier.. Mais il n'haussa même pas le ton, car il n'y arrivait pas. C'était pas le manque d'envie là mais.. Rien. Il se sentait faible, bien que.. Ça ne durerait certainement pas. Mais pour l'instant c'était bien lui qui restait si proche de lui, et en même temps.. Si loin.

« Bon, finalement je suppose qu'à.. Attend, je dois te tutoyer ou te vouvoyer là.. au passage ? C'est pas comme si on était intime n'est-ce pas, tu viens de me filer de superbes emplois de temps. Enfin, c'était pas la question. Je suppose que là ta première crainte se serait que je fasse une superbe rumeur comme quoi.. Un prof de ce foutu lycée m'a sauté dans un hôtel à quelques kilomètres d'ici ? Ah.. t'en fais pas, j'en avais pas l'intention. Je crois pas qu'on est vraiment fier d'avoir donner sa virginité à un homme en étant complètement bourré. Surtout quand celui-ci.. Nous file des putains de papiers. Surprise. »

Il se recula d'un pas, tout en prenant une expiration en le relâchant.. Alors qu'il sentait sa gorge se serrer. Cependant.. Il était plus honnête lorsqu'il était sobre, et alors qu'il se passait une main dans ses propres cheveux pour essayer de dégager la tristesse dans ses yeux.. Il se retourna. Dos à lui, son poing se serrant un instant, alors que ses autres doigts se crispaient contre. Quel crétin il avait été bordel.. Quel foutu abruti. Pourquoi il avait pas pris ses jambes à son cou en étant plus sage ?.. Il ferma les yeux, se sentant lentement mais sûrement trembler. Il se sentait déchiré c'est un fait, par cette fichue importance qu'il avait semblé donner lorsqu'il l'avait vu. Jamais, oh grand jamais il n'aurait été comme ça devait un autre. Pourquoi fallait qu'il soit un remake du gars naïf sur les bords qui se faisait avoir et qui ne pouvait s'empêcher de réagir ?

« De toute façon, je crois que tu te souviens comme moi que j'ai adhéré hein ? Enfin, j'espère que me baiser t'as été agréable au moins. Ce serait dommage sinon et totalement inutile. »

Sauf que ce qu'il n'avait prévu, c'était bien une chose : La fin de sa voix déraillant légèrement. C'était de la pure tristesse oui.. Ouvertement. Il la sentait faire briller ses iris, les rendre légèrement trouble.. Mine de rien il pensait s'être pris un sacré coup dans le dos là, et il s'en sentait d'autant plus coupable. Ce ne fut qu'un murmure presque inaudible qui sortit de ses lèvres, alors qu'il tentait de calmer son souffle qui devenait de nouveau irrégulier. Bien que pas pour les mêmes raisons.. C'était de l'anéantissement là.

« Mais c'est de ma faute hein.. » Et son timbre descendant doucement, peu à peu.. Comme un dégradé ou à la fin ce ne fut plus qu'un soupire minime « Pourquoi je t'ai laissé faire.. »

Rayan ne savait pas a quel point Nanda aller être blessé par son attitude, si jamais il l’avait su, croyez le qu’il ne l’aurait pas fait… Cependant il était peut être enseignant, mais cela ne l’empêcher pas de pouvoir être impuissant et de ne pas trouver de réponses a ses questions. Dans ses moments la il n’était pas du genre à fuir et pourtant c’est un peu ce qu’il essayait de faire en n’abordant pas le sujet directement… Pourtant au fond de lui c’était certes encore perturbé, il ne savait pas ce qu’il était capable d’accepté ou non, est-ce qu’il pouvait accepter ses sentiments naissant pour Nanda ? Et que cette attirance ressentit n’était pas simplement passagère ? Il ne le savait pas encore, le pire c’est qu’il est conscient, il pourrait clairement dire ce a quoi il pensait, mais il avait peur… oui simplement peur de ce qu’il pourrait se passé, de ce qui viendrait ensuite… Accepté d’être amoureux d’un homme en étant hétéro, ce n’est pas la situation la plus simple.

Savoir ce que désirait Nanda aussi, il voulait pouvoir connaitre ce qu’il pensé de tout ça, savoir ce qu’il lui passé par la tête, mais sa personnalité faisait qu’il ne voulait en aucun cas le brusqué. Peut être qu’au fond, quand il ne l’avait plus vu dans le lit se matin la, il avait imaginé des tas de choses et des centaines de raisons. Est-ce qu’à son réveil tout ça l’avait dégouté ? Est-ce qu’il avait dans l’idée de ne plus le revoir, comme Rayan le pensé au début ? Avait il ressentit tout l’effet qu’il lui avait fait ? Sans s’en rendre compte, même aujourd’hui, le brun prenait toutes ses pensées, il se sentait comme un ado qui venait de tomber amoureux et c’était surement la chose la plus incroyable. De plus maintenant qu’il savait que c’était un enseignant, Rayan qui avait un esprit plutôt chambouler pouvait croire que Nanda le fui à nouveau, il aurait surement raison… Quel étudiant voudrait prendre le risque de s’intéressait a un professeur après tout. Puis il y avait ChaLi, son fils, comment pouvoir faire entré dans sa vie un ado sans le confronté a sa vie de père ? Tout était si étrange, si perturbant… Mais il c’était rendu compte que depuis le début, il n’avait pas rejeté l’idée d’être avec lui… Il espéré surement au fond de lui que tout ça mène quelque part, mais encore une fois par stupide crainte, il avait simplement coupez court a toutes discutions en donnant a Nanda les papiers qu’il était venu chercher. Il ne pouvait pas le regardait et ne vit donc pas tout de suite la réaction qu’il pu avoir face a cette insensibilité de la part de Rayan… Cette même insensibilité d’ailleurs qui le rendait fou, malade… il se sentait si minable de ne pas simplement abordé le sujet… Mais peut être au fond de lui voulait il que Nanda le fasse ?

« Comme l'alcool rend stupide.. N'est-ce pas ? » A ses mots, Rayan baissa son regard pour le posé sur Nanda, c’est lui cette fois qui ne comprenait pas. Il pu lire de la colère sur le visage du brun et pour être franc, il en ignorait encore la cause, était-ce a cause de son comportement ? Surement, pourquoi d’autre. La violence avec laquelle Nanda lui colla les papiers sur le buste avant de les lâcher le surpris… Le voir le poussez contre le mur, cette façon d’agir le rendait malade, son cœur ressentait une tristesse a son tour, alors qu’il n’en connaissait pas la raison, voir Nanda dans cette état lui avait donné un coup sur la tête, il le laisser faire, il le regardait, l’écoutait… simplement. « Bon, finalement je suppose qu'à.. Attend, je dois te tutoyer ou te vouvoyer là.. Au passage ? C'est pas comme si on était intime n'est-ce pas, tu viens de me filer de superbes emplois de temps. Enfin, ce n’était pas la question. Je suppose que là ta première crainte se serait que je fasse une superbe rumeur comme quoi.. Un prof de ce foutu lycée m'a sauté dans un hôtel à quelques kilomètres d'ici ? Ah.. t'en fais pas, j'en avais pas l'intention. Je ne crois pas qu'on est vraiment fier d'avoir donné sa virginité à un homme en étant complètement bourré. Surtout quand celui-ci.. Nous file des putains de papiers. Surprise. De toute façon, je crois que tu te souviens comme moi que j'ai adhéré hein ? Enfin, j'espère que me baiser t'as été agréable au moins. Ce serait dommage sinon et totalement inutile. » En écoutant tout ça, Rayan hallucinait… Comment pouvait il en venir a des conclusions pareil, il n’en croyait pas ses oreilles. Il l’avait abandonné dans l’hôtel comme si il n'avait été qu'un simple jouet, il ne c'était pas posé de questions car lui même en se réveillant avait eu un choc émotionnel incroyable.. Mais devait-il lui dire ce qu’il ressentait alors que même lui rester silencieux ? Il resta choqué deux bonnes minutes. Mais même si l’endroit ne convenait pas vraiment a des mises au points, après avoir entendu de tels absurdité, c’est lui qui ne pouvait rester silencieux… Il lui attrapa le bras et le plaqua au mur sans même lui laisser une chance de pouvoir se libéré ou riposté, puis en ayant un visage beaucoup plus ferme, non il n’en avait pas après Nanda, il était juste frustré que le brun puisse l’imaginer ainsi même si il avait merdé en ne voulant pas aborder ceux qui c’était passé, il n’avait en aucun cas profité ou autre trucs débile de Nanda. C’est pourquoi il commença à répondre en ayant pour intention de vider son sac, ça ferait un du bien, c’est certain.

« Non mais… arrête tout de suite Nanda, tu délires. Je me fiche que tu préviennes tout le monde et que ça fasse un scandale, je suis désolé si mon geste ta blessé, je pensais que tu ne voudrais pas en parler, c’est toi qui a quitter l’hôtel je te le rappel ! Comment puis-je savoir ce que tu ressens, ou si tu as envie de t’en souvenir, je ne voulais simplement pas te faire de mal ou que tu te sentes gêner… » Il soutint le regard, il n’hésiter plus, il lâcher tout comme ça venait et verrait ensuite les conséquences…

«Tu ne vois donc pas a quel point tu me rends fou ... Bon sang ouvre les yeux ! Il fit une pause après ce qu’il venait d’avouer, même pour lui c’était encore… insensé. Mais j’ai peur, tout ça est nouveau, je n’ai jamais pensé pouvoir m’enticher d’un homme, c'est dur a accepté. D'un coup tout se chamboule dans mon esprit... Et c’est pourquoi je te déteste… Personne n’avait réussi a me troublé ainsi. Te faire du mal est bien la dernière chose que je souhaite. » Il ne savait plus ou il était, avoir déballé tout ça d’un coup l’avait totalement vidé. Se reculant lui laissant de nouveau l’espace pour bougeait, il soupira.

« J’ignore ce qu’il se passe et même comment cela peut s’avéré possible. Je suis enseignant, toi étudiant. Je suis hétéro et toi tu étais vierge… Je ne pense pas que cela nous sois tombé dessus par hasard, je ne sais pas ce que tu peux penser de tout ça, mais si tu t’es comporté ainsi…. Est-ce parce que tu tiens à moi ? » Il espéré peut être trop mais au point ou il en était, il pouvait bien continuer.

« Qu’est-ce que tu ressens, a toi de me le dire Nanda. » Rien n’était sur, les doutes et les problèmes seront présent encore pendant un moment, mais une chose est sur, il ne voulait pas dire « adieu » a ce qu’il ressent… ni au jeune homme. Lorsque soudainement il posa une de ses mains sur le cou du brun il esquissa un léger sourire.

« Cette marque prouve bien que tu es a moi non? » Il se souvenait de ce qu’il avait pu dire lors de cette soirée, ce qui prouvait bien que même avec la présence de l’alcool, ce qui était arrivé, il en avait conscience… Même si il faut bien l'avouer, il avait du mal a imaginait que tout ça puisse sortir de sa bouche. Non pas que c'était faux, mais juste encore irréel... Après tout même si il avait pu être franc, il y aura surement suite a cela une période instable, avec beaucoup de doutes et d'appréhension... M'enfin.

C'était triste à dire.. Le seul homme ayant été capable de le faire sien, il le maudissait à présent. Pourtant.. Cette soirée. C'est dans ce genre de moment, lorsqu'on a une fissure au coeur.. Qu'on se met à penser de nouveau à ce que c'était. Il ne différait pas. Là, à enlacer son propre poignet tremblant.. Il s'en souvenait. Il se rappelait de comment il l'avait embrassé, de ses lèvres douces et chaudes qui avaient éveillées en lui la première flamme de désir. Il se revoyait monter les marches de cet hôtel.. Et contre sa poitrine, une pression forte venait. La porte qui se ferme, lui s'avançant au roux.. Tout, absolument tout était resté en sa mémoire. Lorsque la suite parvint comme un courrier envoyé à son esprit, un tremblement un peu plus intense secoua son corps en le faisant censurer. A présent il pouvait dire.. Que s'il en avait frémis à y penser lorsqu'il était seul, cette idée qu'il se faisait que Rae Yan est joué avec lui.. Avait changé la donne. Après tout comme son aîné semblait le penser.. Il était un adolescent. Certes, il s'avérait que parfois il pouvait en avoir dans le crâne mais il restait un jeune adulte. Quelqu'un agissant de plus sous ses impulsions, sans même réfléchir à cette ancienne déclaration qui aurait pu peser dans la balance : Professeur. Après tout, là ou ils en étaient tous les deux est-ce que ça avait une moindre importance qu'il le soit ? Il en doutait. Il savait juste que c'était le genre de détail susceptible de le faire se déchirer à petit feu, tout comme il aurait pu avoir des ennuies à agir sans retenue. Dans tous les cas.. Être condamné à le recroiser, quoi qu'il en arrive voilà ce qu'il en était. Cette idée, alors qu'il avait fini donc sa longue tirade à presque l'en agresser.. - ou à l'en agresser tout court - faillis bien le faire fuir. Mais, mais.. En sentant soudainement ses mains l'attraper il n'eut même pas le temps de réagir. Rien de rien, il était juste là.. Plaqué contre le mur face à lui, les lèvres entre-ouverte et son regard écarquillé sur lui. Ses doigts avaient pris place sur ses avant bras et.. Il les serrait. Pour quelle raison exactement il l'ignorait. Peut être pour le repousser ? Car il avait peur ? Car il voulait qu'il reste et savoir ce qu'il lui voulait ? Tout ça était envisageable dans le fond. Mais l'entendre.. Lui provoqua l'effet d'un courant électrique dans les veines.. D'une bonne baffe dans la tête, aussi. Il savait d'une part qu'en plus d'avoir raison, il avait encore une fois un contrôle inexplicable sur lui. Incapable de bouger qu'il était, à baisser doucement son visage sous certains mots.. « C'est toi qui a quitté l’hôtel je te le rappel ! » Oui, il était bel et bien au courrant ça. C'était ce qu'il avait toujours eu en tête, cette situation il l'avait en grande partie causée. Il savait bien que théoriquement il n'avait de droit... A se mettre à l'incendier comme il l'avait fait. Et ses murmures venaient doucement après ses dires, alors qu'il tentait de calmer sans grand succès sa propre peau tremblante. Il n'y avait pas à dire, le chagrin ne s'envole pas aussi aisément.

« Je le sais.. J'étais.. Je.. J'avais peur ok ? Je savais même plus sur le coup ou j'étais. Je savais juste ce que j'avais fait, qu'en plus de ça j'avais mal partout et.. Et.. Pourquoi je te dis tout ça.. Je voulais juste pas être le premier à me faire larguer là sur ce lit et me sentir minable. Alors j'ai été lâche.. Et égoïste. Tu crois quoi, que je crevais d'envie de me sentir rejeté ?.. »

Son menton toujours baissé vers le sol, alors que pour sa part il était à présent bien trop honteux pour daigner replonger ses iris dans les siens. Il n'était pas du tout fier non, de s'avérer être un étudiant stupide fuyant à la moindre difficulté. Il n'était comme ça avant, peut être même que sa témérité l'avait toujours suivie même jusqu'à maintenant. Mais Rayan.. Voilà que tout en devenait différent et confus lorsqu'il était concerné. Malgré qu'il l'entendait, qu'il se sentait tellement indécis justement.. Comment pouvait-il arriver à lui faire confiance ? Il n'avait pas envie de devenir faible de nouveau. Il s'était sentis avoir mal, être assommé à de nombreuses fois ses derniers jours et là sans le vouloir le roux avait retapé dans le clou. Un instant, ses orbes noirs glissèrent un peu dans les siens.. Comme pour essayer de voir ce qu'ils définissaient. Il semblait craintif pour sa part, un chat sauvage presque prêt à tout pour se détacher. Mais il restait, il ne bougeait.. Il l'écoutait. Rappeler la situation insolite dans laquelle ils étaient tombées, les embûches assez sinueuse en travers de leur route.. Tout ça ne faisait qu'être très pied à terre, n'est-ce pas ? D'un côté il n'ignorait pas à présent qu'il s'avérait être plus âgé que lui. C'était l'évidence de la scène, l'évidence qu'ils n'étaient censés avoir fait ce qu'ils avaient fait. Seulement.. Retourner en arrière n'était plus possible. A s'en demander si l'un comme l'autre le voudrait.

« Je dois être encore plus stupide, que veux-tu.. J'ai envie de te croire. J'en meurs d'envie.. Mais j'ai peur de le faire. Tu penses que c'est facile d'avoir été sous un homme en prime ?.. Tu te demandes toujours pourquoi je suis parti ?.. Sous ton respect, t'es un drôle d'hétéro. »

Malgré ses traits qui semblaient s'être soudainement un peu calmé.. Il ne lui en voulait pas réellement moins. Il était certes moins affolé - aidé par ses doigts qui s'étaient retirés - mais il n'en restait pas moins troublé. Et puis.. Il n'avait pas répondu entièrement à ce qu'il lui avait demandé. S'il tenait à lui ?.. Ca lui semblait d'une telle évidence malgré ce qu'il avait fait. Ses paupières semblant se voiler, descendre une fois de plus. Dire qu'ils ne connaissaient rien de l'autre, et que pourtant ils en étaient là..

« Et si j'ai écarté les jambes pour toi.. Ca te semble un peu plus évident, là dit comme ça ?.. »

Jusqu'à même le fait qu'il s'énerve pour lui comme il l'avait démontré quelques minutes auparavant ? Comme s'il pouvait bien être du genre à taper des crises pareils d'habitude tiens. Surtout s'il avait été n'importe qui. Et de toute évidence.. Aux yeux de Nanda on est pas n'importe qui lorsqu'on lui vole sa première fois non. Justement, même alcoolisé comme il l'avait été tout ce qu'il avait pu dire il l'avait pensé. Il n'avait pas agis parce que la vodka semblait prendre son corps en main non. Il l'avait suivis jusqu'à cette chambre car il le désirait, car à cet instant l'attirance qu'il ressentait pour lui avait été plus forte que la sagesse. Donc cette marque qu'il lui avait faite.. Et surtout celle qu'il lui avait laissée faire, témoigné du fait qu'il n'avait ignoré lui appartenir à cet instant. Que lorsque ses hanches bougeaient, qu'il l'avait sentis en lui.. Il aurait certainement pas ouvert sa grande gueule pour l'en empêcher. Et en le sentant donc toucher son cou, cette marque qu'il avait oublié de cacher aux yeux du monde.. Son regard au lieu de se baisser se planta dans le siens. Étroitement même, car ce qu'il disait avait comme toujours une connotation assez.. Réelle. Même là tout de suite, après deux journées passaient et qu'ils ne soient pas dans le même lit.. Il semblait lui faire ce même effet. Il était sa plaie. C'était lui, et lui seul qui pouvait voir cette facette plus vulnérable en lui. Rien que ça suffisait entièrement à ce que le brun se fasse une raison : Cette sensation ne passerait pas facilement. Il aurait beau partir à l'autre bout de la terre, il aurait envie de faire le chemin de retour pour le retrouver. Si ce n'est pour sentir encore quelques secondes le contact de ses doigts sur lui. Ca n'avait même plus le dons de l'énerver, non.. A quoi bon être en colère contre quelque chose de si irrémédiable. Il n'y pouvait rien, ils n'y pouvaient rien.

« Ce que je ressens.. »

C'est là, qu'il s'avança cette fois-ci de lui même à lui. D'abord doucement, juste de quoi faire un pas alors qu'il se trouvait proche de lui. Ses iris dans les siens, sa main remontant lentement contre sa nuque alors que ses doigts enlaçaient doucement ses cheveux. Pourquoi il faisait ça ?.. Car il voulait qu'il s'en souvienne, de son toucher. Et il délimita la dernière séparation entre eux, se trouvant donc plus ou moins contre son torse alors que son visage était proche de son oreille. Entre la facette qu'il avait eu cette nuit, et celle qu'il avait là.. Il n'y avait pas grand chose de différent autre qu'il était lucide. Cette sensation de se trouver lié à lui là.. N'en était que plus vivante. Il se foutait entièrement de qui aurait pu rentrer à cet instant, de qui aurait bien pu passer cette fichue porte. Sa voix s'avérait presque chaude, mielleuse.. ses lèvres proche de son lobe et son front de sa tempe.

« La même chose qu'il y a quelques jours. Tu t'en souviens n'est-ce pas ? Tu dis par toi même que je continu à te rendre complètement fou donc. Tu as donc du te remémorer ça. Toi, moi. Dans ce fichu lit, mes bras contre tes épaules et mes gémissements parvenant à ton oreille. Ils ne t'ont pas paru clair sur ce que je ressentais ? J'étais à toi. Tu me rendais vulnérable et tu le savais, tu aimais ça. Je t'ai détesté pour ça, tout comme je continu à le faire de savoir qu'une partie, qu'une grande partie de moi continu à t'appartenir. Je n'ai pas envie de te faire confiance, et pourtant je ne peux m'en empêcher. Et dans le fond, comme tu l'as dis.. Je suis étudiant, tu es professeur. Ca n'avait aucune importance dans cet hôtel, et je doute que ça en prenne une dans l'avenir. Tu veux que je sois honnête ? Quand je te dis que je te hais, je ne fais que m'approcher un peu plus de toi encore. Et là je te hais follement. T'en déduis quoi ? Que tes coups de reins m'ont rendus dingue cette nuit ? Peut être. Tu restes bien le seul dans tous les cas à avoir réussi à le faire. »

Et sur ses mots, il s'éloigna de lui tout en le relâchant. Le chat et la souris.. Ils n'arrêtaient d'inverser les rôles tous les deux. Il s'appuya en faite contre le mur derrière lui alors qu'il plongeait dans son regard un peu plus. Il paraissait moins vulnérable là d'un coup, même si n'importe lequel de ces gestes l'aurait fait de nouveau se retrouver dans cet état. Il souriait un peu en faite, un sourire étonnement.. Doux et à la fois timide. Pas qu'il soit heureux non de ce qu'il se passait là.. Il remonta ses propres doigts jusqu'à cette marque violacée sans le quitter un instant du regard. Il ne pouvait plus, il était à nouveau totalement hypnotisé et obnubilé par lui. Mais il démontrait cette fois-ci qu'il n'était pas aussi idiot que les autres le jugeait avec facilité. Ce n'était qu'un aspect de lui, de cette crainte évidente envers le monde qui l'entour. Mais vu que Rayan n'était décemment pas comme les autres.. Ça changeait tout, bien entendu.

« Même si je crève d'envie de tout faire pour que tu ne m'ais plus. Tu crois que ça marcherait ? Car le tenter, y a une partie de moi à laquelle ça plairait bien. »

Cette sensation de ne plus savoir où on en est, Rayan ne l’avait jamais aussi bien ressentit. Il n’était pas le genre de gars a se compliqué la vie en général, il vivait avec les autres et même en étant enseignant il est plutôt celui qu’on vient voir quand on a un souci, car justement il écoute et est de votre côté… Pourtant la il ne s’agissait que de lui et Nanda, les mots qu’il prononçait pouvait paraitre bizarre, mais si il se mettait à réfléchir, rien de ce qu’il pensait réellement ne sortirait... Surement parce qu’il avait peur ou plutôt encore du mal à s’y faire une raison, Rayan savait pourtant qu’il ne pouvait pas contrôler ce qui se dérouler. Quoi qu’il se passe, il savait que ce qu’il c’était passé dans cette hôtel allait continuer à faire partit de lui, c’était lui qui l’avait emmené là-bas, il l’avait tellement désirait qu’encore aujourd’hui il pouvait se remémoré ce qu’il c’était passé et ses émotions comme s’il le vivait. L’alcool était simplement la pour se vidait l’esprit, mais elle n’avait en aucun cas permis au roux d’oublier. Ses deux derniers jours en avaient été la preuve, il n’arrivait plus a agir sans pensé au brun, il cachait les marques sur son corps espérant ne plus être troublé, il arrivait ou il souhaité sortir et le chercher… mais la seconde d’après il redevenait lucide et se rendait compte qu’il devenait complètement fou. S’il demander conseil a un ami ? Il savait ce qu’il entendrait… et il ne voulait pas l’entendre, il ne voulait pas partager tout ça avec quelqu’un d’autre. Rayan avait passé des heures a se répété dans sa tête que tout ça n’était pas envisageable, que ce n’était pas acceptable, le comportement typique d’un hétéro qui n’arrive pas a accepté les faits. Pourtant maintenant que Nanda se trouvait devant lui et après avoir entendu tout ce qu’il venait de dire, c’était comme si toutes ses craintes c’était atténué… Il ne voulait pas qu’il croit ça, non pas par simple caprice, ou problèmes de conscience, savoir que le garçon qu’il avait tant rendu faible puisse s’imaginé ses absurdité le rendait dingue. Rayan en était certain, quitte a faire une erreur, ses sentiments n’était pas une illusion. Agir de manière aussi impulsive en le plaquant au mur en était la preuve, il aurait très bien pu utiliser les mots de Nanda pour mettre fin a tout ça, quitte a passé pour le salaud de service, mais c’était au dessus de ses forces. « Je le sais.. J'étais.. Je.. J'avais peur ok ? Je savais même plus sur le coup ou j'étais. Je savais juste ce que j'avais fait, qu'en plus de ça j'avais mal partout et.. Et.. Pourquoi je te dis tout ça.. Je voulais juste pas être le premier à me faire larguer là sur ce lit et me sentir minable. Alors j'ai été lâche.. Et égoïste. Tu crois quoi, que je crevais d'envie de me sentir rejeté ?.. » Il le savait bien… Il avait aussi pensé a cette éventualité plus qu’au autre, la peur… il est difficile d’y résisté. De plus comment aurait il réagit si c’était lui qui c’était réveillé en premier ? Aurait-il fuit aussi ? Ou au contraire, serait-il rester ? On ne le saura jamais, mais en tout cas il comprenait parfaitement les raisons de Nanda, même si cela ne changer pas le fait qu’un lit vide après une tel nuit l’avait refroidit. A quoi s’attendait il en même temps, a un câlin matinal ? Non, il aurait surement voulu être lié a madame whisky encore un moment, la sobriété vous empêche d’agir aussi impudemment. Cependant peut importe a quel point il s’efforcé d’oublier, son corps entier s’en souvenait, le simple fait de regarder Nanda, peut importe ou son regard atterrissait ça lui faisait se souvenir de se désir, cette envie… il les ressentait encore, Rayan se laisser attirait vers lui comme un aimant. Il baissa à son tour légèrement la tête.

« Je me suis sentit si… esseulé, abandonner. J’aurais peut être agit comme toi, donc je ne te fais pas de reproche. Cependant c’est moi qui me suis retrouvé comme un con dans se lit vide. Si minable, si pitoyable… me disant que c’était la meilleure solution, que tu avais bien fait, pendant qu’une autre partie me rappelé ma tristesse. » Il se rendait compte a quel point ça l’avait plus affligé qu’il ne l’aurait cru. Mais c’était du passé, maintenant il devait essayait de mettre au point une solution a tout ça en continuant de discuté comme si ils étaient seuls au monde… Le fait même de se trouvé dans la salle des enseignants était complètement sortit de son esprit, il n’arrivait pas ou plutôt ne voulait pas mettre un point final a tout ça. « Je dois être encore plus stupide, que veux-tu.. J'ai envie de te croire. J'en meurs d'envie.. Mais j'ai peur de le faire. Tu penses que c'est facile d'avoir été sous un homme en prime ?.. Tu te demandes toujours pourquoi je suis parti ?.. Sous ton respect, t'es un drôle d'hétéro. » Il afficha un léger sourire en entendant la fin de sa phrase… C’était surement aussi ce qu’il pensait, mais apparemment la réalité était bien autre.

« Tu as raison. J’ai été complètement captivé, aspirer par toi que je ne devrais plus être considéré comme tel. Je ne peux pas te forcé à avoir confiance en moi, après tout on se connait si peu… Mais je n’aurais jamais pu faire et ressentir ce qu’il c’est passé, si ça n’avait pas été toi. J’en suis convaincu. » « Et si j'ai écarté les jambes pour toi.. Ca te semble un peu plus évident, là dit comme ça ?.. » Ce gars alors… il avait bien une façon a lui de lui faire comprendre les choses. Il espéré cependant qu’il ne les écarte que pour lui au fond de lui, imaginait Nanda s’offrir a un autre comme il l’avait fait avec lui le rendait malade. Il était totalement foutu, il savait que si il continué ainsi, il n’y aurait plus de sortie possible, il allait seulement se perdre à nouveau dans son regard et ne plus pouvoir faire demi-tour.

« Évident. J’espère juste que tu ne les écarteras pour personne d’autres. » Ça pouvait semblait assez égoïste voir plus, possessif c’est vrai. Mais c’était juste qu’il semblait tenir assez à lui pour vouloir être le seul à lui appartenir. Au fond il faisait une déclaration, pas très clair faut l’avoué, mais ses sentiments étaient la. La tentation de toucher sa peau, de ressentir encore son corps tremblait a l’idée de revivre les instants qui l’avait tant marqué… cette marque qu’ils c’étaient faite mutuellement, Rayan se souvenait lui avoir dit qu’il marquait ce qui était a lui et c’est ce qu’il avait pensé a cet instant. La sensation de voir sur son corps quelques choses de « lui » était satisfaisante et en même temps, rien que de pouvoir à nouveau échanger un regard le réchauffé. Il était incapable d’aller a l’encontre de tout ça. « Ce que je ressens.. » Lorsqu’il s’avança, Rayan sentit son cœur faire un nouveau bond, mais pire encore lorsqu’il sentit ses doigts contre sa peau… ses yeux, les même qui le rendait fou. Il se souvenait de cette nuit, de leur regards remplis de désir, de leur corps chaud, leur caresses, leur murmures. De cette chaleur qui l’avait parcourut, de se bien être et cette sensation de plénitude qu’il avait ressentit en pénétrant en lui… de sa voix si sensuelle a ses yeux. Tout était si réel, il n’avait rien oublié. « La même chose qu'il y a quelques jours. Tu t'en souviens n'est-ce pas ? Tu dis par toi même que je continu à te rendre complètement fou donc. Tu as donc du te remémorer ça. Toi, moi. Dans ce fichu lit, mes bras contre tes épaules et mes gémissements parvenant à ton oreille. Ils ne t'ont pas paru clairs sur ce que je ressentais ? J'étais à toi. Tu me rendais vulnérable et tu le savais, tu aimais ça. Je t'ai détesté pour ça, tout comme je continu à le faire de savoir qu'une partie, qu'une grande partie de moi continu à t'appartenir. Je n'ai pas envie de te faire confiance, et pourtant je ne peux m'en empêcher. Et dans le fond, comme tu l'as dit.. Je suis étudiant, tu es professeur. Ca n'avait aucune importance dans cet hôtel, et je doute que ça en prenne une dans l'avenir. Tu veux que je sois honnête ? Quand je te dis que je te hais, je ne fais que m'approcher un peu plus de toi encore. Et là je te hais follement. T'en déduis quoi ? Que tes coups de reins m'ont rendu dingue cette nuit ? Peut être. Tu restes bien le seul dans tous les cas à avoir réussi à le faire. » Son corps en devint limite faible en entendant ses mots, comme si à nouveau sa force le quitté. Ce qui se passé était si incroyable, il ne pouvait pas nier que ça lui faisait toujours peur, mais pourtant. Serait-il capable de le laisser partir, de ne pas vivre cette histoire à cause de préjugé et de peur ? Non il ne pouvait pas, Nanda faisait partit de sa vie maintenant, car même sans être avec lui, ses pensées en était remplis, une nuit… une simple nuit et tout sa vie en était chamboulé, retourner. Jamais il n’aurait pu croire cela possible, si cela était arrivé a quelqu’un d’autre il en aurait surement rit en disant « tu te moque de moi ». « Même si je crève d'envie de tout faire pour que tu ne m'ais plus. Tu crois que ça marcherait ? Car le tenter, y a une partie de moi à laquelle ça plairait bien. » Il continuer de le regardait, il finit par sourire s’approchant a son tour pour être plus proche, toujours plus proche.

« Je n’ai rien oublié, je me souviens de cette chaleur, de se désir, de se plaisir que je prenais a te regardait sous mes caresses. La sensation que j’ai ressentit en te prenant, je n’avais jamais pensé pouvoir ressentir une telle chose. Ton regard qui m’embrasé de l’intérieur, tes doigts sur mon corps, les marques que tu m’as faites… Tout es gravé en moi, je ne peux rien oublié. » Si pour Nanda le fait qu’il soit professeur et étudiants n’était pas important, alors pour lui non plus. Il avait des convictions c’est vrai, mais pourtant la, il s’en balancé totalement.

« Je t’ai dit que la frontière entre l’amour et la haine n’était qu’a un pas non ? Si tu m’avoue me haïr follement, j’en déduirais que tu ne peux plus te passé de moi hum ? S’avançant a nouveau, il était maintenant contre lui, son visage se rapprochant, il s’arrêta a quelques centimètre. Continue simplement d’être a moi… parce que moi aussi je te hais, éperdument. » Faisant une pression sur ses lèvres, il ne pouvait plus se retenir de ressentir a nouveau cette électricité passé a travers son corps comme si la connexion avait de nouveau était établie. Au contact de ses lèvres, sa tête donner l’impression de se vider à nouveau, il était sobre oui… mais il aimait toujours ça.

« Ne me fui plus, reste avec moi... » Avait il murmurait après avoir libéré ses lèvres.

Il se souvenait, de certaines paroles qui lui avaient été contées il y a bien longtemps. Du visage et de l'étiquette qu'on lui avait offerte, à un tout jeune âge déjà. Qui étais-ce qui l'avait jugé ? Une femme, ne disant que la vérité. Une femme visualisant ce qu'il donnait au monde qui l'entourait. Rien de glorieux, ni de valorisant. Rien qui puisse donner envie de s'attacher à ce jeune brun. Cette conversation il l'avait eu il y a donc des années de cela, lorsqu'il avait quatorze ans et quelques poussières. C'était sa mère adoptive, l'ayant trouvé entrain de voler quelque chose que son jeune frère désirait depuis des mois. Pourquoi l'avait-il fait ? Car l'habitude s'était encré en lui. Lorsqu'il avait vécu dans la rue, pour essayer de remonter le moral parfois à son cadet lorsqu'il lui manquait quelque chose il jouait au cleptomane. A cette époque il n'avait décemment pas le choix, mais telle une habitude offerte à lui il l'avait refait. Oh il était conscient que c'était mal, que c'était mauvais.

« Quel gamin sot et borné ! Tu ne penses bien qu'à toi et à ce qui peut t'amuser ! Tu as pensé aux autres ? Tu es vraiment égoïste. »
« Je sais. »

Et pourquoi en venir là ? Car d'habitude il était cette personne. Cet idiot qui sourit, qui fait ce que bon lui semble sans se soucier du reste du monde. C'était pour ça entre autre que personne ne désirait sa compagnie, car il faisait généralement tout pour qu'on ne l'envie pas. Certes, il était quelqu'un d'agréable à première vue tant qu'on ne l'ennuie pas mais.. Si on désirait percer plus loin c'était fichu. Quelque soit l'émotion négative qu'une personne pourrait lui montrer il n'en aurait cure. Et là ? C'était différent. Il s'en rendit compte aisément lorsque le visage de son aîné sembla.. Pris de tristesse ? Qu'il ne s'en foutait vraiment pas. Qu'au contraire son attention devint soudainement figée sur lui et sur.. Ses mots. Jamais il n'aurait pensé que ça pourrait l'affecter, qu'il pourrait sentir ses sourcils se rejoindre et ses yeux décrire une affliction telle qu'il ressentait sous ce qu'il lui avouait. D'habitude il aurait été du genre à laisser un rire s'échapper de ses lèvres, à taper dans l'épaule de la personne qui lui aurait dit ça en s'exclamant par un : « Retourne les pieds sur terre, mec. » Mais là.. Ce qu'il avait ressentis à ce moment ne lui plaisait. Car c'était de sa faute, purement. Car il ne voulait pas lui faire du mal bien qu'il aurait du n'en avait rien à faire.

« Tu sais.. » Il avait un peu baissé les yeux vers le sol à ce moment là, l'expression assez terne et maussade se lisant sur son visage.
« Le plus lamentable de nous deux à ce moment là ce n'était pas toi, mais moi. Tu n'es pas celui qui m'a fuis justement, si tu avais été éveillé à ce moment là t'aurais compris. J'étais une feuille morte, j'arrivais même pas à m'habiller en te regardant tellement je tremblais. J'ai manqué de me prendre tous les objets possibles en à peut prêt dix minutes tellement ça m'a effrayé. Ca c'est risible, je trouve. C'était moi le véritable abruti dans cet histoire, et je porte bien l'insulte là. »

Et il ne cherchait fichtrement pas à ce qu'il le contredise, sachant que ce qu'il lui avouait n'était que pure vérité. Il avait été minable à cet instant, et c'est pour ce genre de choses qu'il se disait quelque part.. Qu'il n'était pas quelqu'un de très recommandable. Car là ce n'était qu'un ou deux de ses défauts qu'il avait montré en faisant ça. Il en avait une pelle, une bonne poignets et certains étaient encore plus ennuyeux que ça à accepter. Et ce qui l'aida à se rappeler de ça, ne fut autre que Rayan lorsqu'il reprit de l'écouter. Il avait relevé de nouveau ses yeux en faite à ce moment, l'envie de s'attarder sur ses traits s'étant faite de nouveau ressentir. C'était la première chose après tout qu'il avait ressentis non ? En le retrouvant. Sa présence lui avait manquée, et tout ça était dingue en une fichue soirée. S'il pensait avant ça que ce genre de choses n'arrivent que dans les films ou on-ne-sait-quoi-d'autre inventé pour fleurir l'imagination des jeunes gamines de douze ans.. Bah c'était lui qui était dans de beaux draps là.

« Ce que tu sembles avoir parfaitement souligner c'est que.. Tu ne me connais justement pas. J'ai plein d'autres facettes encore plus exécrable que de me barrer en courant quand j'ai peur. Et j'ai pas non plus un tact ni un langage très avancé pour dire les choses. Rien que ça, je crois que détaler ça s'avère une option convaincante face à moi. Autant je suis attiré par toi au point de n'avoir réfléchis qu'à ça ses derniers jours, autant je te souhaites pas de t'enticher de moi justement. »

Avait-il seulement prétendu avoir une opinion particulièrement bonne de lui même ? Jamais. Non pas qu'il ne s'aimait pas ou quelque chose dans ce goût, ou qu'il s'écoeurait véritablement. Si il lui disait ça, à lui.. C'était car il ne voulait justement pas arriver à venir à l'en faire souffrir. Il ne voulait pas qu'il en vienne à regretter cette nuit en se rendant compte du jeune homme qu'il pouvait être derrière tout ça. Il savait que d'un instant à l'autre il prenait des risques en lui avouant tout ça. De le perdre par exemple.. Et si égoïste qu'il pouvait être à son habitude, il aurait pu ne pas l'ouvrir pour essayer de le garder non ? Mais là ça ne marchait pas dans se sens, hélas. Il ne pouvait décemment pas lui mentir ou quelque chose dans cette idée là. Dans tous les cas.. Rayan aurait du se rassurer à l'avance sur quelque chose. S'il lui avait dit lui offert sa virginité sur un plateau.. De draps ? ( /PAF/ ) Ce n'était certainement pas pour se retrouver entre les bras d'un autre type. Or quand il lui dit ça, son visage s'inclina un instant alors qu'instinctivement.. Un sourire plus doux venait sur ses lèvres. Un peu intimidé certes étrangement, mais plutôt tendre. Pourquoi ? Car il avait l'impression d'avoir bien lu une sorte de possessivité de sa part. En même temps il avait beau se trouver.. Gêné de se rappeler que c'était lui la coupelle sous la tasse ? D'accord, il s'éloignait un peu mais bon.. Mine de rien ce n'était pas comme s'il s'y faisait encore n'est-ce pas. Dans tous les cas.. Ce qu'il voyait là, lui plaisait. Car si par lui même il n'avait envie que personne d'autre ne le touche, sentir que lui aussi.. Lui aurait presque arraché un frémissement.

« Là n'était mon intention. »

La commissure de ses lèvres remontant un peu plus dévoilant légèrement ses dents blanches encore. Il se souvenait lui avoir dit ça oui, quand il lui avait demandé de ne pas lui résister. Le roux allait-il s'en souvenir ? Telle était la question n'est-ce pas. Certes il semblait prendre d'un coup un peu tout à la légère extérieurement mais.. Ce n'était vraiment le cas non. Au contraire, tout ça avait pris une telle importance pour lui qu'il ne le pouvait pas. Même lorsqu'il lui susurrait tout ça à l'oreille, qu'il se trouvait proche de lui avec une allure.. Peut être un peu provocante ? Il ne démontrait vraiment pas qu'il n'en avait cure là non. Rayan devait parfaitement le sentir rien que pour.. L'état dans lequel il s'était mis plus tôt rappelons-le. Et une fois face à lui, ses iris noirs et profond dans les siens de nouveau.. Il le regarda donc s'approcher à son tour. A croire qu'il se sentait comme un aimant à son tour, ou peut être étais-ce son aîné pour le coup. C'était bien lui qui semblait à son tour envieux de retourner chercher sa proximité.. Pas totalement aveugle le brun, pas totalement. Sauf qu'il ne fit décemment plus du tout le malin ensuite..

Ses traits changeant de nouveau, un pincement de lèvre très léger en surface le prenant.. C'était ce qu'il semblait lui dire à son tour qui fit lentement parcourir un frisson dans son corps. Lentement mais sûrement, une sensation rendant son regard assez évasif faute de se sentir de nouveau atteins par lui. Beaucoup de choses ne changeaient pas par rapport à cette nuit brûlante qu'ils avaient passé tous les deux. Son désirs envers lui, et entre autre : Sa sensibilité à ses mots. Ca n'avait fait que l'étreindre un peu plus encore en faite, à l'en rendre assez agacé car au fond de lui il n'était pas totalement résigné par tout ça non. Après tout il n'avait pas dit qu'il était quelqu'un d'ennuyeux pour rien, sa liste de défaut n'était pas une plaisanterie quelconque. Au contraire. Mais à croire qu'il voulait irrémédiablement provoquer un champ de bataille dan sa tête.. Le sentir venir face à lui le fit retourner son visage en face alors que sa main se logeait contre une de ses côtes. Son haut, qu'il semblait une fois de plus enlacer alors que ses yeux s'entre-ouvraient. Il semblait.. Que c'était devenu une véritable manie chez eux, de se dire se détester. Encore et toujours des mots aux sens plus ou moins cachés.. Et cette chaleur l'envahissant doucement lorsqu'il prit ses lèvres.

Il refusait. Il refusait qu'il continu à lui faire perdre la tête.

Mais il restait là, ses paupières à présent close alors qu'il avait fait un léger mouvement de tête pour coller un peu plus ses lèvres aux siennes. Il avait voulu le faire, c'était de sa faute.. Il voulait lui résister, mais il n'était pas assez fou au point de se dégager de suite alors qu'il crevait d'envie de l'embrasser pour le dire platement. Alors il profitait oui, il se gorgeait de ce baiser au point de se sentir bien plus vivant que ses deux derniers jours. Mais.. Mais. Car oui encore une fois il y avait beaucoup de mais. Lorsqu'il parla.. Il le fit s'approcher un peu plus contre son torse alors qu'il le faisait taire en kidnappant de nouveau un baiser. C'était toujours doux, peut être chaud aussi.. Il savait ce qu'il faisait, et il n'avait pas froid aux yeux non. Son autre bras remontant lentement.. Jusqu'à se déposer simplement contre son épaule. Il ne l'entourait pas vraiment non, il était tout juste un peu plié et il le regardait.. Sa tête déposé contre le mur. Cet enfoiré de sale gamin brun.. Allait adopter au pied de la lettre l'expression " se faire désirer " en n'en étant parfaitement conscient.

« Je crève d'envie de toi. Je crève aussi d'envie de te sentir, de te toucher.. D'entendre ta voix. »

Ses doigts qui étaient sur son T-shirt, glissant jusqu'à sa mâchoire alors qu'il l'approchait lentement. Il la frôlait en faite de ses lèvres, un sourire illuminant doucement son visage. Il n'avait plus peur non.. Il était juste bien trop borné pour accepter au facilement de lui ouvrir ses cuisses sans rien dire. Oh oui, il allait vite découvrir qu'il était emmerdant. C'était aussi pour ça qu'il le faisait, car il voulait voir s'il allait l'abandonner ou non. Il ne le voulait pas bien entendu, cette idée aurait pu le déchirer facilement mais.. Il ne voulait qu'il se fasse des idées sur lui. Il était loin d'être quelqu'un d'adorable..

« Mais je ne m'offrirai pas une seconde fois à toi aussi facilement. Peu importe à quel point tu me rends faible, et à quel point je suis à toi. Je te résisterai jusqu'à ne plus le pouvoir. »

Aussi loin qu’il puisse remonter dans sa mémoire, Rayan avait toujours pris sur lui, ne voulant montrer aucune faiblesse de sa part a son entourage. Ses raisons étaient bien différente qu’une simple fierté, il voulait juste que son entourage ne ressente pas le besoin d’avoir de la compassion pour lui. Il voulait que son fils puisse avoir un père fort, qui puisse gérer ses émotions peut importe la situation. Le jour où il apprit qu’il aller devenir père, c’était un bonheur incommensurable… Mais il était encore jeune, il est encore d’ailleurs… et élevé un enfant seul, c’est du travail, par chance son amour et ses instants de bonheur en sa compagnie son bien suffisant pour surmonté tout ça. Pourtant devant Nanda, ses faiblesses qu’il ne montrait a personne faisait surface les unes après les autres, comme si il ne pouvait pas les contrôler… Il ne voulait ni faire pitié, ni que Nanda vois ça comme un reproche, ça aurait été le pire, car il ne voulait en aucun cas le blâmé d’avoir quitté la chambre… « Tu sais… Le plus lamentable de nous deux à ce moment là ce n'était pas toi, mais moi. Tu n'es pas celui qui m'a fuis justement, si tu avais été éveillé à ce moment là t'aurais compris. J'étais une feuille morte, je n’arrivais même pas à m'habiller en te regardant tellement je tremblais. J'ai manqué de me prendre tous les objets possibles en à peut prêt dix minutes tellement ça m'a effrayé. Ca c'est risible, je trouve. C'était moi le véritable abruti dans cet histoire, et je porte bien l'insulte là. » Il pouvait bien l’imaginait, tout ce qu’il avait décrit était une réaction « normal » encore une fois, qu’aurait-il fait a sa place ? Il n’en savait rien, la seule chose réelle c’était se manque a son réveil qu’il n’arrivait pas à comprendre. Il aurait pu tout simplement oublier et prendre ça comme une erreur, un faux pas dans sa vie… Mais jamais il ne pouvait le qualifié ainsi, aussi fou que cela puisse être, il tenait a se gars et c’était plus quelque chose qu’il devait certifier, il en était déjà certain. Il ne pensait pas que Nanda sois un abruti, il est jeune et sa façon d’agir était compréhensible. Rayan voulait savoir ce qu’il c’était passé dans sa tête, maintenant qu’il pouvait le voir a peut près, ça lui suffisait.

Son regard, encore et toujours se regard. Toute sa vie il en a croisé, de toutes les couleurs et dans diverses émotion, alors pourquoi fallait t-il qu’il ressente ça en voyant les siens ? Bonne question. Mais ne pas comprendre le rendait encore plus fou, certains dise que l’amour n’a pas de réponse, il vous tombe dessus et c’est fichu. Mais la, si vite… comme un éclair qui venait de frapper a quelques centimètres, deux jours… seulement deux jours et il était accro a Nanda. Il aurait pu feindre encore une journée, une semaine, un mois de ne rien ressentir pour ne pas l’accepté… Mais inutile, il se rendit bien compte que quoi qu’il fasse, c’était peine perdu. « Ce que tu sembles avoir parfaitement souligné c'est que.. Tu ne me connais justement pas. J'ai plein d'autres facettes encore plus exécrables que de me barrer en courant quand j'ai peur. Et je n’ai pas non plus un tact ni un langage très avancé pour dire les choses. Rien que ça, je crois que détaler ça s'avère une option convaincante face à moi. Autant je suis attiré par toi au point de n'avoir réfléchis qu'à ça ses derniers jours, autant je te souhaite pas de t'enticher de moi justement. » Il l’écoutait attentivement, mais pourtant, ça ne changer absolument rien, il pouvait avoir tout les défauts qu’il voulait, tant que ça reste acceptable bien sur, Rayan ne fuirais pas. De plus après avoir chambouler son esprit aussi ardemment, comment tourner la page à cause de ça. Il c'était déjà « enticher » de lui…

« C’est trop tard. Et personne n’est parfait, je ne le suis pas non plus. Tout le monde a des facettes plus faciles que d’autre à vivre. Je ne veux pas tomber amoureux d’un mirage, peut importe ce a quoi je dois faire face autant que j’apprenne à connaitre qui tu es vraiment non ? Et si tu le souhaites, connaitre qui je suis aussi…» Rayan était fier de ChaLi, son fils. Mais sincèrement il avait aussi peur de le dire a Nanda, d’une certaine façon il ne voulait pas que ça le fasse fuir. Cependant ce petit bout de chou, se bonhomme faisait parti de sa vie et ça ne changerait pas, alors il faudra bien qu’il le lui dise. De toute façon cela ne changerait pas grande chose, Rayan pouvait même se montré déjà possessif, l’idée que Nanda puisse couche avec un autre que lui, l’avait anéantit. Jaloux ? Possessif ? Égoïste ? Oui il l’était surement un peu tout ça à la fois, mais que pouvait il y faire ? « Là n'était mon intention. » De nouveau plonger dans son regard un instant comme si il essayer de découvrir ce qui se cacher derrière cette réplique… En tout cas une chose est sure, il s’en rappelé très bien, ça l’avait rassurait a cet instant, tout comme il venait a nouveau de le faire. Affichant alors un sourire, montrant qu’il s’en souvenait parfaitement.

Rayan ne pouvait plus reculer, au contraire il se rapproché, comme un aimant attiré par un autre. Il avait juste l’impression qu’a partir de demain il verrait la salle des enseignant d’un nouvel œil. Il prenait beaucoup de risque, il était totalement déraisonnable et imprudent, mais rien de tout ça ne pouvait soigner son état, la braise que la présente de Nanda allumé en lui. Lorsqu’il pouvait sentir le brun posait une main sur lui ça éveillé en lui un sentiment d’exaltation. Tout ça était bien au-delà de la passion, c’était… il s’enivré simplement du moindre contact. Coller au mur il ferma ses yeux pour pouvoir ressentir toute la chaleur que se baiser lui procuré, Nanda y répondant plus qu’il ne l’aurait espéré. Rien n’était plus clair, ils l’avaient désiré tout les deux, tout comme cette nuit la a l’hôtel. Personne ne les forcé, c’était leur choix, leur envie, leur décision. Suite a ses mots, Nanda le ramena a lui pour un nouveau baiser… il n’allait pas s’en plaindre, gardant cette fois le regard sur lui, posa ses mains autour de sa taille. Si quelqu’un les voyait a cette instant, ils seraient franchement mal, m’enfin. Il y a des choses plus importante dans la vie *BAF* « Je crève d'envie de toi. Je crève aussi d'envie de te sentir, de te toucher.. D'entendre ta voix. » Il ne mit pas longtemps à comprendre avec les gestes qui suivirent que Nanda avait une idée en tête, le tenter ainsi pour au final le laisser sur ça faim… « Mais je ne m'offrirai pas une seconde fois à toi aussi facilement. Peu importe à quel point tu me rends faible, et à quel point je suis à toi. Je te résisterai jusqu'à ne plus le pouvoir. » Doucement, un sourire s’afficha sur les lèvres de Rayan, si il voulait jouer a ça, il était tout a fait partant… Mais fallait savoir que quand il est décider a quelque chose, c’est dur de le faire renoncé et il emploiera tout les moyen pour y arrivé. Si Nanda est chiant, Rayan peut l’être tout autant. S’approchant de son oreille, il murmura.

« Et tu penses pouvoir me résisté longtemps, hum ? » Son regard se faisant plus intense, brillant de désir mais aussi d’envie de le faire craquer. Emprisonnant ses lèvres une nouvelle fois, caressant ses cheveux bruns d’une de ses mains… Se n’était pas un simple baiser, il voulait que Nanda ressente son souffle lui manquer. Lorsqu’il s’en détacha, il reprit peu à peu une respiration normale avant de totalement s’éloigner… En lui tournant le dos pour rejoindre son bureau. Non il ne le fuit pas. Il manquerait plus que ça. Mais il reprit sur un ton légèrement taquin, sans pour autant manquer d'être frustré de ne pas pouvoir continué se jeu.

« Même si je te désir à en perdre les pétales, je ne peux rien faire ici, maintenant que je peux t’avoir a ma porté, ça serait con d’être viré non ? Il avait raison, Rayan étant lucide pouvait tout de même voir ce qu’il pouvait faire ou non et il devait se retenir, même si c’était la pire des tortures il fallait qu’il remette ça à plus tard. Et il voulait avoir la chance de discuté avec lui avant de le faire sien a nouveau, il ne souhaiter pas que leur relations sois mené par le sexe, si il était aussi fou de lui, ce n’était pas pour se trouvé un sex friend, loin de la. Il soupira et prit le cadre qui se trouvé sur son bureau, une photo de son garçon, le tendant à Nanda.

« C’est mon fils. » C’était peut être brutal de lui avouer ainsi qu’il était père, mais c’était surement la première chose que Rayan voulait que Nanda sache, il ne voulait pas lui cacher qui il était et ce qu’il était… Ni les responsabilités qu’il avait sur les épaules, maintenant c’était a lui de voir si il pouvait les acceptés, ou non. Car c’est le seul moyen de savoir si ils ont un avenir ensemble.

ChaLi sur la photo du cadre =P:

Parfois.. Il y a certaines choses que l'ont ne peut avouer, n'est-ce pas ?

Là étaient ses pensées. Sur cette idée que ses secrets, ses blessures.. Il ne pourrait jamais lui confesser. Pourquoi ? Car certaines de ses plaies étaient si profondes qu'à la base s'en confier il se sentait incapable de l'envisager. Pour l'autre, la plus grande d'entre elles.. Il risquait sa vie, et de voir d'un seul coup le roux s'éloigner. Bien entendu qu'il était tôt pour penser à tout ça, mais pourtant il y songea et ceux bien malgré lui. Car il y avait une chose qu'il n'oubliait pas : S'il devenait réellement intime avec lui, le temps ferait assurément qu'il s'ouvrirait. Car s'il s'était offert, le verrou maintenait une de ses barrières sur ce qui avait bien pu faire ce qu'il est aujourd'hui. Et ne finirait-il pas par se casser ? Voilà de quoi il doutait. Jusque là il se surprenait à faire des choses qu'il aurait pensé impensables il y a une semaine encore. Or, qui lui disait qu'un jour s'il venait à lui faire une confiance aveugle il ne serait pas assez sot pour s'appuyer sur ses épaules ? Il n'avait jamais connu ça, remarque. C'était sur lui que toutes les tentions étaient retombées la plus part du temps. C'était toujours lui qui avait du gérer les crises, s'en sortir tout seul sans jamais s'en plaindre. Les épreuves qu'il dissimulait sous un sourire.. Pour cacher parfois ce besoin d'inhaler réellement. Ce besoin de se sentir vivre par une vrai respiration oui.. D'ou pensez-vous que les crises d'hyperventilation lui était venu ? Le brun avait toujours du cacher ses faiblesses, et se montrer fort pour deux. Tout ça pour en venir au faite même qu'il était craintif. Car s'il laissait Rayan rentrer dans sa vie.. Il avait cette sensation qu'il lui souillerait la sienne. Mais encore une fois.. Il avait cette atroce envie d'être égoïste. Il n'avait pas demandé grand chose dans son existence, mais lui.. S'il pourrait l'avoir ? Ca pouvait sembler être un caprice, mais ce n'était pourtant pas le cas. Il n'avait jamais désiré personne, et là.. Il semblait cette bouffée d'air qui lui avait tant manqué. Cet homme.. Tout ça pour en venir à baisser doucement les yeux en l'écoutant une fois de plus. Pourquoi ? Car s'il était assez honnête.. Il se rendait compte que son aîné pouvait l'être aussi. Tomber amoureux.. Voilà un concept qu'il avait toujours jugé idiot. Etait-il un idiot alors ? Il n'y a pas à se leurrer n'est-ce pas, le verbe « Enticher » s'avérait valable dans les deux sens. Il savait bien les réactions désordonnées de son cœur en sa présence, mais.. Quel suicide de s'éprendre de lui en une soirée, qu'il pensait. C'était se mener à des ennuies, mais au fond.. Ca il avait l'habitude d'en avoir.

« Mon pauvre, je te plains à l'avance. »

Juste ces quelques mots, alors qu'un léger sourire prenait lentement place sur ses lèvres rosées. C'était toujours et encore assez minime mais.. Avait-il vraiment envie d'insister en disant qu'il se fichait dans de sacré beaux draps ? De toute façon en prime de la situation élève - professeur.. Rien que ça il aurait bien pu reculer. Il était même assurément plus mature que lui donc, être au courant de la situation l'un comme l'autres ils l'étaient. Mais évidemment, son attention ensuite ne s'était plus portée sur ses propres réflexions, ou quoi que ce soit. Car mettons à la liste un autre dons que Rayan semblait posséder : Lui faire tout oublier. D'ailleurs il commençait à croire que les mots " oublier " et " détester " seraient les leurs mais.. Là n'était pas la question. C'était plus sa chaleur, une sensation étrange de sécurité lorsqu'il sentait ses doigts enlacer sa taille qui l'aimanté une fois de plus pendant qu'il l'embrassait. Puis cette sorte de provocation.. Ses propres mots. Son regard dans le siens.. Ses iris se plantant tout aussi intensément dans ceux du roux.

« Tu serais bien confiant de m'en sentir incapable.. »

Car si son aîné était têtu, il n'imaginait certainement pas encore à quel point Nanda pouvait l'être. Mais apparemment.. Lorsqu'il s'agissait de ses lèvres il semblait ne pas pouvoir lui refuser ? Ses yeux se fermaient automatiquement, sa main prenant place contre sa nuque alors qu'un soupire chaud se faisait entendre de sa part lorsqu'il sentait la sienne arriver à ses cheveux. C'était son corps contre le siens aussi qui lui provoquait ça.. Et cette attirance qui ne semblait pas vouloir le relâcher. Encore et toujours elle semblant s'inviter en lui sans qu'il ne lui ait donnée la permission. Bien qu'il semblait détendu à première vue, ce n'était certainement pas pour ça qu'il aurait donné carte blanche non, il trouvait juste assurément stupide de ne pas profiter de ce contact qui lui avait manqué. Oui, il avait fini par se l'avouer sans pour autant rechigner. Mais lorsqu'il se recula il le regarda.. Jusqu'à pencher un peu son visage en restant dos au mur sans pour autant bouger. Il ne pensait pas non qu'il allait s'en aller, il était simplement.. Curieux ? De savoir pourquoi il se dirigeait vers son bureau à cet instant. Et il eu un léger souffle rieur cette fois alors qu'il se passait une main dans les cheveux.

« Moi je dis.. Respect à moi. J'ai réussi à réaliser le fantasme de plusieurs adolescentes qui rêvent de coucher avec leurs professeurs.. Sauf que moi, je l'ai vraiment fait. C'est ça, le talent. »

D'accord ça sortait pas, mais il semblait.. Relâcher ses défenses ? Il fallait avouer qu'il trouvait la situation assez comique dans le fond, et il avait un rude besoin de se détendre. Rae Yan allait vite se rendre compte des différentes facettes que le brun pouvait avoir en effet.. Lorsqu'il n'est pas alcoolisé. Quoi que ce genre de choses avec un verre en trop serraient sorties de façon encore plus crue de sa bouche. Possible ? Oui, sûrement. Dans tous les cas s'il y avait bien une chose encore à laquelle il ne s'attendait encore, ce fut la suite. Quand il lui tendit quelque chose sur le coup.. Il cru qu'il allait voir des papiers. Non, non. Quand même il allait pas remettre ça ? Il avait donc sourit un peu alors qu'il s'apprêtait à parler mais.. Ce n'était pas des feuilles. Un cadre, dont il ne vit pas à première vue l'identité de la photo. Sur le coup en faite une certaine.. Peur ? S'immisça en lui. Parce que devinez à ce moment là qu'est-ce qu'un étudiant parano avait pu s'imaginer ? Il pensa sur le coup qu'il allait lui montrer une photo d'une femme, avec une explication dans le genre " je suis marié ". Oui, vraiment dés fois - pas que dés fois - sa façon de réfléchir s'avérait impulsive et tout particulièrement idiote. Dans tous les cas son visage en plus de ça avait pris juste un élan.. Interrogatif ? Il la saisit pourtant, se relevant un peu du mur.. Jusqu'à se trouver plus ou moins paralysé. Mais pas pour les raisons que l'ont peut penser non.. Car en l'ayant entendu, et en voyant l'image.. Il se sentit au début soulagé au contraire. Ses yeux foncés s'aventurant sur le minois de l'enfant.. Ses grands yeux expressifs. Ses joues rondes et son sourire. En faite sur le coup il avait même sourit un peu à son tour en le regardant.. Un air assurément attendris. Pourquoi ? Car s'il trouvait quelque chose d'adorable c'était bien ça, l'expression de joie d'un enfant. L'insouciance aussi.. Et il ne mit donc pas longtemps à relever ses yeux sur Rayan cette fois-ci.

« Tu pensais que ça me ferais peur ?.. C'est pas le cas. Il est vraiment adorable. C'est pas vraiment ça le problème. »

Alors qu'il passait tranquillement accoté de lui en déposant le cadre sur le bureau. Il continuait de le regarder oui, cette même expression joyeuse sur ses traits mais.. Semblant s'attrister doucement alors qu'il déposait ses paumes à plat sur le bois. Il avait beau essayer de ne pas montrer que lentement son visage dessinait ça, ce n'était pas si évident. Cette fois-ci il regardait légèrement dans le vide, un point fixe sur la photo car une sorte de vérité frappante était venue à lui. Quelque chose du moins à son goût qui avait un poids considérable dans la balance.

« T'imagines encore certainement pas, dans la galère que tu es entrain de te mettre avec moi. C'est pas seulement ton job' que tu risquerais de perdre non, même si dans le fond en voyant ce bout d'enfant ça semble avoir de la valeur. C'est justement ce que je t'apporterai, Rayan. T'as pas l'air d'avoir pris au sérieux ce que j'ai dis plus tôt, et c'est pas seulement ma personnalité que je t'affirme, que je te souligne insupportable. Regarde le, si je venais à le croiser un jour. Tu crois honnêtement déjà que tu serais comment vis à vis de moi accoté de lui ? J'ai dix huit ans pour information, et en plus je suis un homme ce que t'ignore pas. Tu lui dirais quoi à ton gamin, s'il te demandais qui je suis ? Ce qui me dérange là dedans, c'est le bordel et la galère inutile que je peux apporter dans ta vie. Car je t'assure et je dis pas ça pour me blâmer, j'en vaux vraiment pas le coup. Tu vois j'aurai pu m'y faire, te laisser certainement percer et peut être même que pour toi j'aurai été capable de te laisser me voir réellement. Mais.. A la fin tu aurais certainement jeté un regard différent sur moi. Et tout ça, ça aura été quoi ? Une source d'ennuie dingue pour en arriver au même résultat maintenant. Regarde le, bon sang. Je veux pas m'imposer dans votre vie. Ton gosse, il mérite pas ça et toi non plus par ailleurs. »

Alors que sur cette longue tirade il se retournait vers lui. Il ne voulait pas le fuir non, il trouvait ça assez minable lui même de l'avoir fait une fois alors deux.. Non. Son regard semblait trouble, assez.. Perdu ? Mais il se déposait pourtant de nouveau sur le roux bien malgré lui. Il savait qu'il risquait de se faire du mal à lui-même en lui ayant dit ce qu'il venait de lui dire. En essayant de le faire le repousser pendant qu'il en était temps entre autre. Il voulait simplement faire passer par là que.. Ce n'est pas son fils, qui l'aurait fait fuir véritablement. Mais la menace qu'il imposait justement à ça. Et il descendit ses yeux à terre.. Jusqu'à se pencher pour commencer à ramasser le papier trempé. Pourquoi ? Car il se sentait bien plus que nerveux là. Il savait qu'une grande partie de lui ne voulait pas qu'il le rejette bien entendu, mais il n'était pas arrivé à être égoïste comme il aurait pu l'être. Et il était donc accroupis, essayant de ne pas laisser ses émotions l'envahir de trop, en se réconfortant intérieurement qu'il avait certainement dit.. Ce qu'il fallait dire. C'était juste ses gestes qui témoignaient sans qu'il le désire, qu'il n'était pas du tout indifférent. Ils étaient précipités, saccadés.. Il faisait parfois tomber certaines feuilles faute d'avoir vraiment les pensées ailleurs que sur ça. C'était l'enfer dans son crâne.. Cette fois.

C’était peut être naïf de sa part, mais Rayan ne penser pas vraiment que quelque chose puisse vraiment se mettre en travers de l’amour qu’on a pour une personne. Certes il n’était pas encore totalement déglingué pour pouvoir dire que c’était l’amour fou, il savait juste que si cette situation venait à évoluer, a grimper les marches une a une cela pourrait le devenir. Maintenant qu’il avait prit conscience de ce qui se passé, ou du moins qu’il avait accepté avec beaucoup de mal tout ça, c’était plus le moment de se morfondre et de revenir sur ses mots. La vie est faites d’imprévus, si il était tombé sur Nanda se soir la, c’est peut être car ils avaient tout deux à y gagner, ça ne pouvait pas être autre chose… En tout cas c’est ce qu’il voulait croire. Peut être avait il tord de vouloir en savoir plus sur lui, peut être que ça aller s’avéré difficile ensuite… Mais il avait l’impression que s’il ne tenter pas le coup, alors il le regretterait tout simplement. Et faut avouer que ressentir un quelconque regret dans sa vie, c’est justement ce qu’il veut éviter. « Mon pauvre, je te plains à l'avance. » smile, il verrait bien ou tout ça le mènerait. Il ne ferait pas de reproche a Nanda pour ce qu’il pourrait advenir ensuite, après tout il est le premier à prendre conscience que c’est un truc de dingue, il est plus vieux que le brun de huit ans, certes ce n’est pas non plus énorme, mais tout de même. Ça paraissait peut être immature de se laisser allé a ses émotions nouvelle, il était peut être barge pour ne pas essayer de le repoussé plus que ça, de le laisser s’en aller, surtout qu’il en avait eu des occasions, mais Rayan écoute avant tout son cœur et se dernier lui dit de ne pas avoir peur.

La provocation ayant ensuite prit le dessus un instant, Rayan n’avait pu s’empêcher d’en profité, bon sang ! Le contact de son corps lui faisait totalement tourné la tête et dire qu’il ne faisait pourtant pas grand-chose… L’attirance… oui l’attirance, mais bordel quel Attirance ! Ce n’était pas possible. « Tu serais bien confiant de m'en sentir incapable.. » Il avait l’impression qu’il pouvait s’attendre a tout venant de lui et c’est aussi ce qu’il lui plaisait, comme si ça rendez les choses encore plus intéressante. Cependant, même si il était dur de renoncé a cette tentation, se besoin d’aller se perdre dans le regard de Nanda, dans son toucher, ses lèvres enivrante… Il devait rester pied a terre un minimum, l’endroit n’était pas propice pour continuer. Sinon il serait difficile pour Rayan de revenir dans cette pièce tout les jours sans pouvoir s’imaginer ce qui aurait pu arriver… Et de toute façon, ils avaient le temps, le principale c’était qu’ils avaient tout de même réussi à mettre aux claires certaines choses en étant sobre, c’est déjà un grand pas en avant. « Moi je dis.. Respect à moi. J'ai réussi à réaliser le fantasme de plusieurs adolescentes qui rêvent de coucher avec leurs professeurs.. Sauf que moi, je l'ai vraiment fait. C'est ça, le talent. » Il arqua un sourcil en se retournant vers lui, le pire c’est qu’il avait raison… Mais dit comme ça c’était assez bizarre fallait l’avouer.

« Quel talent je suis épaté… Idiot. » Il était amusait par cette constatation en faite. Bien sur que c’était une situation assez comique, il n’imaginait pas que se genre de chose puisse lui arrivé et pour cause, on voit souvent ça dans les films, les livres… Mais pas souvent dans la vie de tous les jours. Enfin c’est l’idée qu’il se faisait de la chose en tout cas… Après qui sait, peut être que certains avait des relations secrète, tout comme il pourrait en avoir une avec Nanda. Bref, pour le moment il prit le risque de lui dévoilé qu’il avait un gosse, étant donné qu’il en était fier il ne pouvait pas lui cacher plus longtemps, mais étant jeune il avait peur que cela puisse le faire fuir. Non il n’avait pas de femme… Se cadre sur son bureau qu’il avait avec lui depuis qu’il avait débuté a enseignait a Sôseikan, avait son fils en photo, cette bouille joyeuse qui avait le dont de lui remonté le moral et de lui redonné le sourire quand ça n’allait pas fort, ce chenapan qui en faisait craquer plus d’un (e) avec son sourire ravageur… Au début il appréhendait sa réaction, bien que se ne sois pas « grave » il souhaiter simplement qu’il ne s’enfui pas. Mais lorsqu’il pu voir un sourire sur le visage du brun se dessiné, il se sentit soulagé, pourquoi ? Qui sait, il ne s’attendait pas encore a ce qu’il allait lui répondre, mais il n’avait pas encore prit un air déçut, ni ses jambes a son coup, c’était quelque chose de positif non ? « Tu pensais que ça me ferais peur ? Ce n’est pas le cas. Il est vraiment adorable. Ce n’est pas vraiment ça le problème. » Que rajouté, il soupira de soulagement. Sauf que malgré l’expression sur le visage de Nanda, Rayan pu remarquer que petit à petit, elle devenait moins joyeuse, il ne comprit pas pourquoi, jusqu'à ce qu’il l’écoute parler de nouveau. « T'imagines encore certainement pas, dans la galère que tu es entrain de te mettre avec moi. Ce n’est pas seulement ton job' que tu risquerais de perdre non, même si dans le fond en voyant ce bout d'enfant ça semble avoir de la valeur. C'est justement ce que je t'apporterai, Rayan. T'as pas l'air d'avoir pris au sérieux ce que j'ai dis plus tôt, et ce n’est pas seulement ma personnalité que je t'affirme, que je te souligne insupportable. Regarde-le, si je venais à le croiser un jour. Tu crois honnêtement déjà que tu serais comment vis à vis de moi accoté de lui ? J'ai dix huit ans pour information, et en plus je suis un homme ce que t'ignore pas. Tu lui dirais quoi à ton gamin, s'il te demandait qui je suis ? Ce qui me dérange là dedans, c'est le bordel et la galère inutile que je peux apporter dans ta vie. Car je t'assure et je ne dis pas ça pour me blâmer, j'en vaux vraiment pas le coup. Tu vois j'aurai pu m'y faire, te laisser certainement percer et peut être même que pour toi j'aurai été capable de te laisser me voir réellement. Mais.. A la fin tu aurais certainement jeté un regard différent sur moi. Et tout ça, ça aura été quoi ? Une source d'ennuie dingue pour en arriver au même résultat maintenant. Regarde le, bon sang. Je ne veux pas m'imposer dans votre vie. Ton gosse, il ne mérite pas ça et toi non plus par ailleurs. » Un court instant, le roux resta sans voix, tout simplement la a le regarder, assimilant ses mots comme si il venait de se prendre un coup de massue, bien sur qu’il y avait des risques pour que cela tourne mal, personne ne peut être sur que ça marche a cent pour cent et changer d’avis n’était encore une fois pas dans ses intentions. Il se leva de sa chaise, regardant la photo de son fils, il pensait… oui il pensait a lui, a cette joie qu’il lui avait apporté en arrivant dans sa vie, de se bonheur qu’il lui donné au quotidien. Mais malgré tout, lorsqu’il posa ses yeux sur Nanda, l’évidence même qu’il n’était pas prêt à le laisser partir s’illumina, comme si cela lui était tout simplement impossible. Attrapant le bras de Nanda qui c’était accroupi, il le tira vers lui pour qu’il lui fasse face, d’un air décider.

« Depuis le jour où il est venu au monde, j’ai élevé mon fils seul, c’est la personne qui compte le plus pour moi et je pensais que personne ne pourrait jamais me faire penser ou ressentir le besoin d’avoir quelqu’un d’autre avec moi. Pourtant, j’ai oublié mon fils se soir la et j’ai envie de te garder avec moi. Suis-je égoïste ? Surement. En tout cas je n’ai pas besoin d’imaginer comment je serais quand je te verrais à côté de lui… je le sais déjà. Si je peux vous avoir tout les deux, alors ça suffit à faire mon bonheur, je n’ai pas envie de devenir sentimental au point d’en être barbant tu sais, mais j’ai huit ans de plus que toi, ce n’est pas si énorme certes, mais ça me permet de savoir ce que je veux. Laissant glisser sa main le long de son bras pour atteindre les doigts de Nanda il reprit. Je te veux Nanda, je me fiche de la galère dans laquelle je pourrais me mettre, mon amour pour mon fils ne changera pas non plus, je l’ai bien élevé et je ne lui mentirais pas si il venait a me posé la question. Maintenant regarde moi… regarde moi bien. Laissant son regard dans le sien il sourit. C’est se regard que je pose sur toi et il ne changera pas. Maintenant, si tu as peur, si tu veux du temps ou si tu ne me crois pas, je comprendrais. Mais avouez que je puisse avoir envie de chamboulé ma vie pour un homme a était assez difficile pour moi, pourtant maintenant que j’en suis conscient, je l’accepte. » Il était content de pouvoir parler si facilement, peut être que ça s’avérerais inutile, mais c’était dit. Lâchant ses doigts qu’il tenait si délicatement, il tourna sa tête vers la photo…

« Et puis, mon fils est une source d’énergie pour ceux qui le côtoie, il sera plus du genre à accueillir ta présence comme un cadeau, tu vois le genre? » Tirant la langue un peu taquin, mais pourtant c’était vrai.

Lentement.. Mais sûrement, une idée parvint à se former dans son esprit. Après cette longue tirade, ses doigts qui frôlaient et faisaient tomber le papier.. Qu'en était-il de ce qui ressentait lui ? Il avait fait ça pour Rae Yan avant tout, pour cet enfant aussi. Il se disait bel et bien qu'ils méritaient qu'il s'éloigne de leur vie mais.. Ne l'avait-il pas fait un peu pour lui aussi ? Cette question là, tourna d'abord lentement dans sa tête. Comme une spirale, ses mains se serrèrent sur la pile qu'il tenait alors que son regard se portait de nouveau sur un point imaginaire. Dans tout ça.. N'avait-il pas été encore un peu lâche ? Il lui sembla. Il parlait de son caractère, du fait qu'il avait peur que plus tard il le repousse en le connaissant réellement. Là n'était pas la preuve au fond qu'il y avait toujours en lui cette part de peur ? Oh qu'il était minable, et facilement effrayé. Il avait une fois de plus sans se rendre compte fait appel à des raisons - bien qu'il les pensait cette fois véritablement justifiées - pour ne pas que le roux s'approche de lui. Il n'avait pas pu s'en empêcher apparemment.. Ses instincts développaient des défenses dont il n'avait pas eu imagination à ce point. Et il se demandait à présent oui, s'il n'avait pas quelque part un problème. Si à l'intérieur de lui autre le bordel que ça pouvait bien être, il n'y avait pas quelque chose de froissé déraisonnablement. Pendant un instant lorsqu'il lui avait montré cet enfant, il s'était dit que cette attirance pourrait peut être s'en aller mais rien n'y faisait. Quelle naïveté.. Et c'est en réfléchissant à tout ça, qu'il ne le vit pas s'approcher. Sa main sur son bras l'avait donc irrémédiablement surpris, alors qu'en se trouvant en face son attention était de nouveau sur lui. Encore des feuilles volantes étaient tombées de ses doigts. Il sembla pourtant l'oublier, oui.. Qui pourrait ne pas l'oublier quand son aîné semblait s'adresser à lui plus sérieusement ?.. Ses iris noirs étaient fixés sur lui, retenant une fois de plus sa crainte malgré tout. Il n'était pas rassuré de ce qu'il aurait pu lui dire mais.. Lentement, il commença à se détendre. Et devinez quoi ? C'est ça en fait, qui l'étonna au point que ses lèvres s'entre-ouvrent légèrement. Car au fil que ses mots étaient parvenus à ses oreilles, cette impression fade et amère qu'il avait lorsqu'il lui avait parlée lui.. Sembla se disperser un peu. Son inquiétude, sa mélancolie aussi face à ça.. Mais..

N'aurait-il pas du ressentir l'inverse dans sa propre logique ?

Lui qui était comme une porte barricadée, qu'il lui dise que ce n'était pas possible aurait été l'option qui aurait du retirer un poids de ses épaules. Encore une fois le roux semblait avoir un effet dès plus étrange sur lui.. Il ne pouvait que le constater, cet effet que ça faisait au fond de lui. Ses y eux se déposant contre sa propre main qu'il avait touchée quelques secondes plus tôt. Ah.. Cet homme. Pensa t-il alors qu'un sourire très léger prenait place sur ses lèvres. Sur le coup ce ne fut qu'un murmure qui sorti d'elles, comme des paroles exaspérées et résignées.

« Tu as du faire une carrière dans le vente avant non ?.. Ah... Si c'est pas le cas tu devrais VRAIMENT l'envisager. »

Il ne lâchait donc jamais l'affaire ? Il ne pouvait plus refuser là. Il y avait une sorte d'évidence encore une fois qui s'imposait à lui : Il ne pouvait plus rien répliquer. Mais en plus de ça si son aîné semblait insister avec lui, mine de rien.. Le brun au fond, sentait qu'il y avait quelque chose de différent là. Que s'il ne le laissait pas partir, fuir sans rien dire.. C'est qu'il était réellement la première personne à qui il pouvait au moins dire oui. La première devant qui il pouvait ne pas s'en aller, se permettre de rester.. Et à cette pensée sa commissure se releva légèrement.. Puis plus encore. Un vrai sourire en faite, loin d'une étiquette traditionnelle qu'il se donnait. Il était étrangement heureux, cette chaleur contre son torse.. Il aurait pu vraiment tout perdre à agir comme il l'avait fait. Mais non.. C'était sa bonne étoile ? Le destin ? Ou simplement Rayan qui était un peu - voir beaucoup - dingue ? Peu importe. Il n'en avait rien à faire, et bien que son visage s'était baissé un instant pendant qu'il semblait penser à ça, il se replongea dans le siens. Jusqu'à un peu s'avancer à lui, alors que sa main remontait lentement vers son torse. Il la déposait juste en faite, serrant à peine son haut alors qu'il penchait un peu la tête. Au départ il ne fit plus non, préoccupé par juste ce bonheur qui semblait l'éprendre. Si son frère n'avait pas vu que ces derniers temps il n'en ressentait pas, ce n'était pourtant pas un mystère pour lui-même, et là... Il respirait bon dieu. Et comme ça lui faisait du bien.

« Ah.. Tu sais quoi ? Là je te déteste au point d'avoir envie de te frapper. T'imagines ce que ça veut dire dans notre langage ? »

Un sourire encore un peu plus présent, et son bras remontant cette fois-ci contre son épaule. Il pouvait dire encore une fois que ce genre de gestes n'étaient pas dans ses habitudes. Mais là.. Il faisait juste ce qu'il voulait, et en l'occurrence : Le sentir. Peu importe, il n'était plus du tout à ça prêt. Il avait déjà pris une décision là mais.. Beaucoup plus irrémédiable. Et lentement il remonta entourer son dos alors qu'il déposait son menton au niveau de son épaule. Il fermait juste un peu les paupières en faite, se captivant de cette odeur qui semblait lui avoir manqué depuis deux jours.

« Là tout de suite, j'ai plus peur non. Je promets pas que ce sera toujours le cas mais.. Je veux plus essayer de te fuir, enfin.. Rêve pas pour ce qui est du sexe, j'accepte pas et je resterai sur mes positions. Mais ce que je veux dire par là c'est.. Que je veux réellement que tu me vois. Pas parce que je serai accoté de toi, mais parce que tu me connaîtras. Peu importe si ça viens à m'en faire du mal après. »

Oui, comme quoi parfois les miracles se produise ? La valeur de ses mots n'étaient pas manquante. Et il le relâcha doucement tout en ramenant ses deux mains contre son ventre. Il remontait en faite à ses lèvres, les frôlant doucement des siennes alors que ses yeux étaient à demi-clos. Il n'était pas raisonnable oui dans ce genre d'endroit mais.. Après lui avoir volé un baiser, puis deux.. Il alla contre son oreille souffler contre.

« Et je ferai en sorte que partout ou que tu sois dans ce fichu lycée tu penses à moi et que ça te rendre dingue ~ ♥ »

Lui, emmerdant ?.. Non, ce n'est qu'une illusion ! Dans tous les cas après avoir joué lentement avec le lobe de son oreille, il se recula de lui en attrapant les feuilles à terre en se penchant. Il avait mis bien moins de temps à le faire oui, étant donné qu'il ne tremblait pas cette fois. Et il les regardait.. Jusqu'à détourné son regard sur lui. Smile, smile ~ Quand tu nous tiens. Il s'étira sans grande gêne alors qu'il passait un bras derrière sa tête un instant.

« Je vais jouer au romantique. Je veux un rendez-vous, ou tu veux, quand tu veux.. Et débrouille toi pour me faire passer le message. Mais.. Avant de partir.. »

Il revint sur ses pas en le tirant à lui. Sauf que cette fois ce n'était pas un petit baiser de sa part non, mais un bien plus passionné alors que ses doigts prirent place dans ses cheveux en les enlaçant. Il ne s'était pas fait prier pour approfondir non, pour se mettre contre son torse lascivement en caressant sa langue de la sienne. Pas de pudeur, pas de gêne.. Juste son visage s'inclinant en revenant par moment se rapprocher de celui du professeur. Il avait même resserré assez bien ses bras pendant l'échange, au point de sentir un frémissement le traverser et.. Il se détacha, d'un coup. Son nez frôlant le siens intentionnellement alors qu'il lui tournait le dos ensuite en partant. Oui, comme ça sans plus un mot.. Emplois du temps en main. S'il avait voulu rendre béat son aîné.. Il l'avait réussi sur lui même aussi à ne pas laisser ce contact durer plus longtemps. Du bout des doigts à toucher ses propres lèvres chaudes alors qu'il souriait un peu. Il était certain qu'ils n'étaient pas au bout de leurs surprises tous les deux..