▬ Maudis, je te maudis. Pourquoi es-tu venu dans notre vie ? Pourquoi as-tu voulu remplacer notre père ? Pourquoi mon idiote de mère s’est-elle remariée après sa mort ? Déteste, je te déteste ! Pourquoi as tu tout détruit ? Pourquoi m’as tu approché, touché ? Tu as voulu me détruire, mais aujourd’hui, celui qui est six pieds sous terre, c’est toi.

Je me rappel encore du jour où tu es venu, tu m’as tendu la main, je n’ai pas osé la serré, j’avais onze ans, j’avais peur. Et puis papa venait de mourir. Un terrible accident de voiture. Et déjà, tu étais là, je soupçonnais bien que maman étais déjà avec toi avant que ça n’arrive ! Mais je n’ai jamais rien dis. Tu m’as aussi dis, « appel moi papa » mais jamais ses mots ne sont sortit de ma bouche.

Tu étais gentil, tu m’aidais pour mes devoirs. Tu disais tout le temps « un jour tu seras la plus belle et tu seras au sommet des sommets ! » J’aimais beaucoup ça. Puis, Shawn mon grand frère, il venait de partir de la maison pour aller à Hollywood, il voulait faire comme moi plus tard, il voulait être connu.

Maman est tombée malade. Tu l’avais emmené à l’hôpital hier soir. On était seuls. Je m’en souviens, tu étais nerveux. Je venais d’avoir quinze ans. Et déjà, j’étais dans une belle école, une école de danse de chants… Bref, tout pour peut-être arriver aux mêmes sommets que mon grand frère !

Tu as commencé à te rapprocher de moi. Lentement, ta main à touché ma cuisse. Je ne comprenais qu’à moitié. Tu m’as tiré vers toi, embrassé. Tu m’as violé.

Maman est morte, à l’hôpital ils n’ont pas pu la sauver. Cette maladie très grave qu’elle avait, je n’ai jamais su ce que s’était, tu n’as jamais voulu m’en parler. De temps en temps, tu me frappais, tu me touchais à nouveau. J’avais peur mais j’étais coincé. J’étais naïve et j’avais peur, peur de toi, peur du regard des autres si je disais tout.

Un soir tu avais bu, une fois de plus. Tes mains son venu touché ma taille et tu as commencé à me dire des choses horrible. Rapidement, j’ai attrapé un vase et je te l’ai éclaté sur la tête. Tu as perdu connaissance. Tu es tombé, tu saignais. J’ai attrapé le grille pain, et je t’ai frappé encore et encore.

La police à dit légitime défense. J’ai eu honte de tout raconter. Mais maintenant que je suis diplômé, je vais partir, partir loin de tout ça. Séoul me tente bien, là bas, je deviendrais vraiment célèbre !

Voilà, je l’ai fait, me voilà devant l’objectif. Prendre la pose encore et encore, parfois, jouer un rôle ou je ne suis pas moi, c’est ce que j’aime dans la vie. Et c’est ma thérapie, pour t’oublier.
Toi que j’aurais voulu appeler papa, avant tout ça.